Fritz, la montée en puissance sur terre battue : “J’ai trouvé ce qui me convenait”
Fritz est devenu le tout premier américain de l’histoire à atteindre les quarts de finale de tous les Masters 1000 sur terre battue (Monte-Carlo, Madrid, Rome).
Être américain et performer sur terre battue, c’est possible. Vous n’avez qu’à demander à Taylor Fritz, quart de finaliste à Rome après son succès face à Grigor Dimitrov. Le natif de Californie s’est même trouvé un nouveau surnom, “Claylor”, qui lui va à merveille cette saison. En se qualifiant pour les quarts de finale du Masters 1000 de Rome, Fritz est devenu le tout premier américain de l’histoire à atteindre ce stade de la compétition dans tous les Masters 1000 sur terre battue (Monte-Carlo, Madrid, Rome).
L’année dernière, déjà, l’Américain avait montré ses capacités sur cette surface en se faufilant en demi-finales à Monte-Carlo. La semaine passée, il a aussi atteint le dernier carré à Madrid avant de s’incliner face au futur vainqueur, Andrey Rublev.
En conférence de presse, à l’annonce de cette statistique plutôt gratifiante, Fritz n’a pas caché sa satisfaction : “C’est une statistique vraiment intéressante. Je me suis en quelque sorte engagé à jouer tous les tournois sur terre battue depuis longtemps. Je pense que la génération qui m’a précédé, beaucoup d’Américains ne voulaient pas jouer tout le tournoi, ou ils sautaient Monte-Carlo…” a t-il reconnu.
“Je me suis engagé à jouer sur la terre battue pendant plusieurs années de ma carrière. Je pense que j’ai simplement trouvé ce qui me convenait, en utilisant les aspects de mon jeu qui fonctionnent bien sur la surface, en laissant ces aspects de mon jeu prendre le dessus, alors qu’ils peuvent prendre un peu le pas lorsque je joue sur un court dur. C’est très amusant.”
Fritz aurait aimé éviter le gazon cette année
Ces résultats très encourageants sur terre battue pourraient donner des idées à Taylor Fritz, à l’approche de Roland-Garros mais aussi… des Jeux Olympiques, qui auront lieu sur l’ocre parisienne. Et à la vue de sa dynamique actuelle, l’Américain aurait apprécié prolonger le plaisir sur la surface pour arriver totalement prêt à Paris.
“C’est un peu gênant de revenir sur la terre battue après le gazon. Je me sens bien sur la terre battue en ce moment. Cela me conviendrait parfaitement si nous continuions à jouer. Je vais probablement essayer d’arriver un peu plus tôt et de faire quelques répétitions. Après Wimbledon, je vais sortir d’un très, très long séjour en Europe. Je vais devoir rentrer chez moi avant de revenir pour les Jeux olympiques, alors” a t-il concédé devant les journalistes.
“Il y a évidemment la possibilité de jouer un tournoi sur terre battue après Wimbledon, avant les Jeux olympiques, mais je ne pense pas que je puisse accepter cela.”
Avant de penser à cette échéance, Fritz tentera d’aller chercher une nouvelle demi-finale sur terre battue cette année, la troisième avec Munich et Madrid. Il affrontera Alexander Zverev. En sept confrontations (4-3 pour l’Allemand), les deux joueurs ne se sont jamais affrontés sur terre battue.