Être numéro un mondial “sonne comme un rêve” pour Carlos Alcaraz
Après l’US Open, Carlos Alcaraz est devenu le plus jeune numéro 1 mondial de l’histoire. Un statut qu’il a encore du mal à réaliser.
Carlos Alcaraz a atteint un nouveau statut cette saison en devenant à 19 ans le plus jeune numéro 1 mondial de l’histoire, effaçant ainsi le record de Lleyton Hewitt. Plus de trois mois après son accession au trône du tennis mondial, cette position semble encore émouvoir le jeune Espagnol.
“Cela sonne comme un rêve pour moi,” a t-il déclaré dans une interview accordée à Arab News, un quotidien anglophone publié en Arabie saoudite, en marge du Mubadala Tennis Championship, tournoi d’exhibition à Abu Dhabi auquel Alcaraz va prendre part. Sa première apparition sur un court depuis le Rolex Paris Masters.
“Honnêtement, je pense à cette année tellement souvent, je pense à ma position et je n’arrive toujours pas a y croire. Je me demande ‘Est-ce bien réel ? Suis-je le numéro 1 mondial ? Je rêve.’ C’est quelque chose que je dois encore réaliser.”
Carlos Alcaraz : “Tout le monde veut battre le numéro 1”
Après avoir remporté l’US Open et accédé à cette place convoitée de numéro 1 mondial, la fin de saison du natif d’El Palmar proche de Murcie s’est avérée plus compliquée. 6 victoires pour 4 défaites et une demi-finale à Bâle comme meilleur résultat depuis octobre.
“Tout le monde veut battre le numéro 1” a t-il expliqué. “J’ai ressenti que j’avais cette cible dans le dos, que tout le monde voulait m’affronter. Je dois me préparer à ça. J’ai eu tellement de tournois après l’US Open que je n’ai pas encore réalisé à 100%.”
Alcaraz a besoin d’aller en tournoi et de ressentir la pression en jouant les matchs en tant que numéro 1
Juan Carlos Ferrero
Juan Carlos Ferrero, le vainqueur de Roland-Garros 2003 et désormais coach de Carlos Alcaraz s’est également exprimé au média Arab News et n’a pas semblé inquiet au moment d’évoquer la fin de saison de son joueur.
“Après l’US Open, ça a été dur pour lui de s’adapter à ce nouveau rôle. Je lui ai parlé de la manière dont il devait le gérer mais je pense qu’il devait le vivre par lui-même. Besoin d’aller en tournoi et de ressentir la pression en jouant les matchs en tant que numéro 1. Ce n’est pas simple au début quand vous avez 19 ans, c’est quelque chose qui demande de la maturité. Il sait que cela va être comme ça au moins jusqu’à l’Open d’Australie, il doit faire comme si c’était normal, ça ne l’est pas mais il doit le faire.”
Alcaraz avait fini sa saison an abandonnant lors de son quart de finale au Rolex Paris Masters face à Holger Rune à cause d’une blessure à l’abdomen. Lors de cet entretien, il a estimé que cette gêne était “rétablie presque à 100%”.