Au bout de de la fatigue, Rublev écarte Hurkacz pour jouer une deuxième finale consécutive
Titré à Marseille la semaine passée, Andrey Rublev s’est qualifié pour la finale du tournoi de Dubaï en écartant Hubert Hurkacz.
ATP 500 Dubaï | Résultats | Programme
Ce vendredi, en demi-finale de l’ATP 500 de Dubaï, une série devait s’arrêter. Hubert Hurkacz menait deux victoires à zéro dans son face-à-face avec Andrey Rublev, et ce dernier, titré à Marseille la semaine passée, restait sur sept succès consécutifs. Il en a ajouté un huitième. Venant à bout du Polonais pour la première fois de sa carrière, le Russe a eu besoin de 2h08 pour s’imposer 3-6, 7-5, 7-6.
“Je suis vraiment fatigué”, a confié le natif de Moscou lors de l’interview sur le court. “Je me suis dit : ‘continue à te battre, et on verra bien.’ Ça fait trois matchs de suite que je gagne après avoir perdu le premier set. Parfois, aujourd’hui, ça me semblait compliqué de m’en sortir, mais j’ai réussi. Quand il sert comme ça, c’est impossible de le breaker. J’ai voulu rester agressif, en me disant qu’il fallait aller jusqu’au tie-break.”
L’agressivité de Rublev a fini par payer
Breaker d’entrée de match, Rublev, qui a désormais gagné six de ses huit dernières joutes en jouant trois sets, n’a jamais pu revenir dans l’acte initial. Bien qu’impérial sur ses jeux de services suivants, il n’a pu se procurer aucune occasion de débreak face à un Hurkacz métronome, maître de la diagonale revers et enquillant les aces. 10 au total dans la première manche.
Au cours de la suivante, le 7e joueur mondial a pris l’ascendant sur le 11e. Tournant plus régulièrement autour de son coup droit pour imposer son style de jeu agressif à celui de son adversaire davantage orienté vers le contre, Rublev a fini par trouver la faille. Après une première opportunité de break manquée à 2-1, il a fait la différence sur l’ultime jeu de la manche.
Rublev a résisté aux 27 aces d’Hurkacz
Lors du dénouement, la physionomie a été similaire. Avec un Moscovite à la baguette, enchaînant les frappes brutales, face à un rival du jour souvent en défense, tentaculaire, une fois l’échange engagé. Malgré quatre balles de break pour le premier cité à 2-1, et une pour le second à 2-2, il a fallu passer par un jeu décisif sous haute tension.
Alors que les deux hommes ont tenus leurs points de mises en jeu jusqu’à 5-4, Rublev a réussi le mini-break en attaquant Hurkacz sur son coup droit. Si sa première balle de match a été écartée d’un ace – le 27e de la rencontre pour le Vratislavien – la deuxième fut la bonne. Après un dernier rallye brutal, Andrey Rublev pouvait hurler sa joie, avant d’aller signer la caméra d’un message de paix : “No war, please.”