Djokovic : « Le but principal est de finir l’année n°1 »

S’il n’a jamais fait le moindre sacrifice dans son calendrier pour courir après la place de numéro 1 mondial en fin d’année, Novak Djokovic ne s’en désintéressait pas pour autant, loin s’en faut. Privé de la course à cet accessit suprême en 2022 pour diverses raisons extra-sportives (il n’avait pas pu jouer l’Open d’Australie et l’US Open, tandis que son titre à Wimbledon ne lui avait rapporté aucun point), il y a même sans doute chez lui l’envie de remettre les pendules à l’heure quand il déclare que le ‘but le plus important est d’abord d’assurer cette place de numéro 1 en fin d’année’, dans une interview parue sur site de l’ATP, à la veille du coup d’envoi du Masters de Turin.

Le Serbe en est tout proche : il lui suffit de gagner un match de poules pour mettre définitivement à distance Carlos Alcaraz et décrocher ainsi pour la huitième fois cette pole position finale, ce qui lui permettrait d’améliorer son propre record. Il aura l’occasion de mettre fin au suspense dès dimanche soir (21h) s’il s’impose pour son entrée en lice dans la compétition face à Holger Rune, qu’il vient de battre – difficilement – en quart de finale du Rolex Paris Masters, et qui fait ses grands débuts au Masters

« Holger, on va le voir beaucoup dans futur. C’est probablement, avec Alcaraz, l’un des joueurs qui vont porter le tennis pendant la décennie à venir », estime le Serbe, qui a toujours eu des face-à-face compliqués contre l’impétueux Danois. « En plus, il a maintenant Boris Becker, la légende de ce sport, dans sa box, et il progresse bien. A chaque fois que l’on se joue, c’est un match serré et ce sera probablement encore le cas ici. »

Et même si le Serbe venait à s’incliner, pas de panique : il sera également couronné si Carlos Alcaraz perd un seul match lors de ces Nitto ATP Finals. Bref, sa marge est confortable, d’autant que Djokovic a encore prouvé à Bercy qu’à 36 ans, sa marge sur ses rivaux demeure confortable. Tenant du titre au Masters, il avait aussi prouvé qu’il se sentait à l’aise au Pala Alpitour de Turin.

On joue un peu en altitude ici à Turin, presque 300 mètres et même si les gens ne peuvent pas le ressentir, je peux vous assurer que sur le court, on le ressent.

Novak Djokovic

« L’an dernier, j’ai joué un tournoi presque parfait, avec quatre matches sur cinq remportés en deux sets (seul Daniil Medvedev l’avait sérieusement menacé en poules, NDRL) », se souvient Djokovic. « On joue un peu en altitude ici à Turin, presque 300 mètres et même si les gens ne peuvent pas le ressentir, je peux vous assurer que sur le court, nous, on le ressent. La balle vole un peu plus dans l’air, les conditions sont changeantes et cela demande quelques jours pour s’habituer. »

Novak Djokovic, qui a été placé dans un Groupe Vert très costaud en compagnie de Jannik Sinner, Stefanos Tsitsipas et donc Holger Rune, a triomphé à six reprises au Masters, record partagé avec Roger Federer. Un septième titre ferait de lui le joueur le plus titré de l’histoire de cette prestigieuse compétition, créée en 1970.

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