Djokovic : “Je n’ai aucune date de fin dans mon esprit, mais je traite chaque Grand Chelem comme si c’était le dernier”

A ceux qui se poseraient éventuellement la question, Novak Djokovic y a répondu très clairement ce vendredi à l’occasion de sa conférence du Media Day à l’US Open : il n’a aucune intention de prendre prochainement sa retraite. Et il n’y a de toutes façons aucun signe qui pourrait le laisser penser, lui qui paraît plus fort que jamais à 36 ans alors qu’il vient de décrocher son 39e Masters 1 000 à Cincinnati, au terme d’une finale dantesque face à Carlos Alcaraz lors de laquelle il a montré que la flamme brûlait toujours autant en lui.

Djokovic, qui est animé par la chasse aux records, en aura un nouveau en ligne de mire à l’US Open : un 24e titre du Grand Chelem qui lui permettrait d’égaler le record de Margaret Court. La seule, homme et femmes confondus, qui le devance encore.

S’il a manqué une première opportunité de rejoindre l’Australienne à Wimbledon, où il avait été battu en finale par ce même Carlos Alcaraz, Djokovic a répété à quel point il était disposé à poursuivre cette quête à l’occasion des deux prochaines semaines, à New York.

“Les Grands Chelems représentent l’objectif le plus important à ce stade de ma carrière. Je le dis à chaque fois : je fais tout pour atteindre mon pic de forme dans ces tournois”, a-t-il martelé ce vendredi. “Je ne sais pas combien de Grands Chelems supplémentaires j’aurais. Mais je vais continuer. Je n’ai aucune date de fin dans mon esprit pour le moment. Bien sûr, les choses sont un peu différentes à 36 ans, je me dois de savourer un peu plus et traiter chaque Grand Chelem comme si c’était le dernier, en termes d’investissement et de performance. Quoi qu’il en soit, je vois chaque Grand Chelem que je joue aujourd’hui comme une opportunité en or d’écrire un peu plus l’histoire. Et bien sûr, cela signifie beaucoup.”

“Je ne repense pas à ce qui s’est passé ces dernières années.”

Novak Djokovic fera son retour cette année à l’US Open qu’il n’avait pas pu disputer l’an dernier, privé d’entrée sur le sol américain comme tous les résidents étrangers non vaccinés contre le Covid-19. Le Serbe a assuré qu’il ne tirait aucune extra-motivation de cette absence forcée.

“Il n’y pas de colère”, a-t-il déclaré. L’an dernier, pendant le tournoi, je trouvais dommage de ne pas pouvoir y être et j’en étais un peu triste. Mais cette année, c’est cette année. Je ne pense pas à ce qui s’est passé l’an dernier où les années d’avant. Mon esprit est entièrement tourné vers l’édition à venir. Le fait de n’avoir pas jouer ici depuis deux ans ne change rien. Il y a toujours des attentes, de l’excitation et bien sûr l’ambition de gagner le titre.”

Une chasse au titre qu’il attaquera lundi soir contre le Français Alexandre Muller.

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