Djokovic a remporté le n°24 grâce à l’échec de 2021 : “J’avais retenu la leçon”
Novak Djokovic a expliqué que la défaite subie face à Daniil Medvedev en finale à New York en 2021 l’avait aidé à changé son approche de ces matches historiques. Et donc a gagné ce dimanche.
Il y a deux ans, Novak Djokovic avait déjà disputé un dimanche de finale à New York un match pour l’histoire. Mais il n’avait pas réussi à passer outre ses émotions ni Daniil Medvedev au moment d’aller chercher ce Grand Chelem historique. Le Serbe, vainqueur de Medvedev dimanche en trois sets (6-3, 7-6(5), 6-3) ne sera pas tombé dans le panneau une seconde fois, et il a donc pu soulever ce titre du Grand Chelem n°24 qui lui donne l’égalité dans le record de titre chez les hommes et les femmes.
Djokovic expliqua à la presse à la suite de cette victoire combien la défaite de 2021 lui a fait réaliser l’importance de rester dans le moment présent au lieu de laisser la pression des records l’éloigner de son jeu.
“J’ai vraiment fait tout mon possible ces dernières 48 heures pour ne pas laisser l’importance du moment et l’enjeu me monter à la tête, parce que c’est ce qui m’était arrivé il y a deux ans : je n’avais pas pu jouer mon meilleur tennis et Daniil avait été meilleur que moi.”, a confié celui qui sera de nouveau n°1 mondial lundi et qui quitte les Etats-Unis invaincu après ce doublé Cincinnati – US Open.
La différence avec 2021 est ici qu’il n’arrivait pas avec les trois premiers titres du Grand Chelem en poche et la perspective d’être à trois sets gagnés d’aller écrire une immense page de l’histoire du jeu. Battu en trois sets (6-4, 6-4, 6-4) par Medvedev à l’époque, le Djoker lui a rendu la politesse. “J’avais retenu la leçon.”
Les deux jours précédents cette finale n’ont pas non plus été simples pour l’équipe du Serbe, alors que ce dernier leur avait demandé de ne pas lui parler de quoi que ce soit en rapport avec l’enjeu de cette finale.
“Ma famille et mes amis savaient bien que là il ne fallait pas me toucher, pas me parler de l’histoire du jeu qui était dans la balance”, a confié Djokovic. A la place, il a concentré sa préparation sur la gestion de ses pensées et sur le fait de s’accrocher à cette routine qui l’a déjà poussé si loin.
“J’ai vraiment fait de mon mieux afin de garder les choses simples, de coller à cette routine qui m’a amené jusqu’ici et de traiter ce match comme n’importe quel autre que je dois juste gagner. Mais évidemment beaucoup de choses me passaient par la tête, beaucoup de ‘et si’ : des images qui affluent de ce que ce serait de gagner, mais aussi de perdre même si celles-là j’essaie de les bloquer. Donc oui, ces dernières 24 heures surtout ont été une lutte pour garder les choses simples et me préparer de la meilleure façon possible. Je pense y être parvenu.”
Il n’y a qu’une fois fois la balle de match remportée que Novak Djokovic s’autorisa à penser à l’immensité de ce qu’il venait d’accomplir. Il résuma ça en un seul mot : “le soulagement”.