Dimitrov, la finale et le retour dans le top 10 : “Capable de battre régulièrement les meilleurs”
Le Bulgare, particulièrement en confiance, est en finale d’un Masters 1000 pour la deuxième fois en quelques mois.
Piochez un nom parmi les joueurs les plus en forme sur le circuit et vous aurez beaucoup de chance de tomber sur Jannik Sinner, Carlos Alcaraz et… Grigor Dimitrov. Le Bulgare, qui avait remporté son premier titre depuis sept ans à Brisbane en janvier, est en finale d’un Masters 1000 pour la deuxième fois après le Rolex Paris Masters en novembre dernier.
À Miami, alors qu’il était à deux doigts de l’élimination face à Alejandro Tabilo lors de son entrée en lice, le joueur de 32 ans s’est réglé et a éliminé coup sur coup Carlos Alcaraz (après un récital) et Alexander Zverev contre qui il s’était incliné au cours de leurs sept dernières confrontations. En conférence de presse, Dimitrov a retenu cet enchaînement de grands résultats, plus qu’une nouvelle finale en Masters 1000.
“Ce qu’il a de plus important pour moi, c’est d’avoir été capable de battre coup sur coup de grands joueurs tels que Carlos Alcaraz et Alexander Zverev. Si vous savez faire ça, le classement suit. La discipline, le travail acharné, l’implication que je mets dans tout ça… Pour rester au top, il faut être capable de battre régulièrement les meilleurs et c’est ce que j’arrive à faire depuis huit ou neuf mois.”
Si je n’avais pas eu ces gars autour de moi, ça n’aurait pas été pareil
Grigor Dimitrov
“Et quand je perds, je repars au boulot, il n’y a pas de secret. Chaque jour, si je n’ai pas une douleur qui m’empêche de m’entraîner, j’y vais. Et je suis fier de tout ça” s’est-il réjoui devant les journalistes.
Grâce à ce succès, Grigor Dimitrov sera de retour dans le top 10 lundi, une première pour lui depuis 2018. Alors que de nombreux observateurs jugent que le Bulgare a trop souvent été stoppé par le Big Three, le principal intéressé a plutôt pris le contre-pied de cette affirmation.
“Le Big Four, n’oubliez pas Andy Murray. En fait, je pense le contraire, que j’ai eu beaucoup de chance. Pouvoir jouer avec les tout meilleurs de votre sport et parvenir à les battre parfois, ce n’est pas rien. Franchement, je peux vivre avec ça. Le chemin que j’ai accompli… Si je n’avais pas eu ces gars autour de moi, ça n’aurait pas été pareil. Bien sûr, il y a eu pas mal de quarts de finale, de troisièmes tours que j’ai perdu contre eux. Mais cela m’a aussi façonné. Sans eux, je ne serais probablement pas celui que je suis aujourd’hui. Ils ont été les pionniers du tennis qui se joue aujourd’hui.”
Ce ne sera pas le Big Three en face dimanche mais un joueur qui a remporté 21 de ses 22 derniers matchs. Un défi tout aussi grand.