“J’ai tout laissé sur le court” : Alcaraz, fier de ses efforts malgré sa défaite face à Djokovic
L’Espagnol a perdu l’un des matches de l’année sur la plus petite des marges face au Serbe (5-7, 7-6, 7-6), malgré un combat de titans en finale du Masters 1000 de Cincinnati.
Carlos Alcaraz – Cincinnati 2023 © Zuma / Panoramic
Au lendemain de l’un des matchs les plus électrisants cette année, il était facile de comprendre pourquoi Carlos Alcaraz avait les larmes aux yeux. Après avoir mené d’un set et d’un break face à un Novak Djokovic visiblement très affaibli en finale du Masters 1000 de Cincinnati, tout le monde pensait alors que le jeune Espagnol était bien parti pour remporter son cinquième titre dans cette catégorie de tournois. Mais aussi sa deuxième victoire en autant de mois face à l’un des plus grands joueurs de tous les temps.
Mais Novak Djokovic reste Novak Djokovic. Au pied du mur et contre toute attente, ce joueur parvient très souvent à se sortir de situations très mal embarquées. Malheureusement pour Alcaraz, la finale de Cincinnati a été une fois de plus l’une de ces occasions. Le Serbe a sauvé une balle de match avant de s’en sortir.
Alcaraz garde du positif de cette défaite
“Épuisé” : c’est le premier mot prononcé par Carlos lors de la conférence de presse d’après-match. Et pour cause. Malgré la fatigue et la déception d’un grand match perdu sur la plus petite des marges, le joueur de 20 ans était déjà en mesure de reconnaître les nombreux points positifs à tirer de la rencontre.
“Je suis fier de moi, honnêtement. Je parlais et je ne sais pas pourquoi je pleurais parce que je me suis battu jusqu’à la dernière balle. J’ai failli battre l’un des plus grands joueurs de notre sport. C’est fou d’en parler maintenant, mais j’ai quitté le court vraiment, vraiment heureux de ce que j’ai fait. J’ai parlé avec mon entraîneur, mon équipe, et nous sommes très, très fiers de nous”, s’est félicité le vaincu du soir en conférence de presse.
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— Tennis TV (@TennisTV) August 21, 2023
En plus d’une série de matches prometteurs, avant le dernier tournoi du Grand Chelem de l’année à New York la semaine prochaine, Alcaraz a une fois de plus montré qu’à seulement 20 ans, il est déjà au même niveau que l’un des plus grands de son sport.
Un été prometteur avant d’avancer vers l’US Open
Carlos Alcaraz a disputé huit matches au Canada et aux États-Unis à la fin de l’été, avec six victoires et deux défaites. Pendant cette période, il a une fois de plus démontré sa capacité à apprendre à la vitesse de l’éclair et à adapter son jeu en conséquence.
Après avoir perdu contre Tommy Paul à Toronto pour la deuxième année consécutive, Carlitos a rectifié le tir une semaine plus tard en affrontant à nouveau l’Américain à Cincinnati. Habitué à écraser ses adversaires par son physique et sa variété, Alcaraz a fait preuve d’un esprit combatif tout au long de sa semaine à Cincinnati.
Pendant cinq matches d’affilée, dans l’humidité du Midwest, le numéro un mondial a tenu la distance. Il a remporté quatre de ces cinq rencontres en trois sets avant de s’incliner face à l’un des meilleurs joueurs sur dur de l’histoire.
Le joueur de 20 ans est plus sage que son âge, c’est pourquoi il a été capable de reconnaître, même après une défaite aussi serrée, beaucoup plus de points positifs que négatifs à retenir de cette finale.
“Novak a dit que certains matches contre moi étaient parmi les plus difficiles qu’il ait joués, c’est formidable. Cela signifie que mon équipe et moi-même faisons du bon travail, nous sommes sur la bonne voie.Dans des matches comme celui-ci, nous savons que nous devons continuer à travailler de la même manière que nous l’avons fait. J’ai tout laissé sur le terrain.” Il n’a plus à le prouver : il le fait toujours.
