« Chaque Majeur aujourd’hui vaut cinq Grands Chelems d’il y a dix ans »: pour Djokovic, un triomphe pas comme les autres
Ce 23e tournoi du Grand Chelem remporté par le Serbe signifie énormément pour lui, surtout à Roland-Garros sur la surface qu’il affectionne le moins.
Lorsque vous entrez dans l’histoire du tennis, cela est forcément plus significatif que n’importe quelle autre victoire. Novak Djokovic a des raisons particulières de considérer Roland-Garros 2023 comme particulièrement spécial.
« À ce stade de ma carrière, chaque titre du Grand Chelem vaut ce que valaient cinq Majeurs il y a dix ans », a-t-il déclaré aux médias serbes après avoir remporté son 23e Grand Chelem. « Je ne m’arrêterai pas maintenant, tant que je me sentirai comme ça physiquement et mentalement ». Pour ceux qui auraient pensé à une retraite proche du nouveau numéro un mondial, le principal intéressé a balayé les quelques doutes qui pouvaient exister.
« C’est le Grand Chelem le plus compliqué des quatre à gagner »
Le joueur de 36 ans, désormais recordman au nombre de titres du Grand Chelem, a également expliqué que Roland-Garros avait été un défi particulier pour lui, la terre battue parisienne étant la surface la plus difficile à maîtriser des quatre Majeurs..
« Voir ce trophée ici, c’est aussi, pour moi, le symbole d’une grande bataille que j’ai eue avec moi-même surtout, mais aussi avec tous les joueurs à Roland-Garros. C’est l’un des quatre plus grands tournois, mais pour moi de loin le plus difficile des quatre à gagner », a-t-il déclaré en anglais lors de sa conférence de presse.
« En arrivant sur la terre battue, je ne sais pas à quoi m’attendre. Au cours des cinq ou six dernières années, chaque saison sur terre battue a connu des hauts et des bas, des matchs brillants et d’autres très mauvais. Cette surface est un véritable défi. Elle vous oblige à travailler chaque coup deux fois plus que sur n’importe quelle autre surface. C’est en tout cas ce que je ressens » a poursuivi le désormais triple vainqueur de Roland-Garros.
« C’est donc symbolique, d’une certaine manière, que j’aie gagné mon 23e tournoi historique ici à Roland-Garros. Cela rend la chose encore plus grande en sachant ce qu’il faut faire pour gagner Roland-Garros pour moi. Il ne s’agit pas d’enlever quoi que ce soit à la victoire d’un autre tournoi du Grand Chelem, mais Roland Garros est la plus haute montagne à gravir pour moi, je pense, dans ma carrière. C’est pourquoi c’est encore plus satisfaisant » s’est félicité Novak Djokovic qui tentera d’aller chercher son 24e Grand Chelem à Wimbledon (3-16 juillet), où il se rendra sans tournoi de préparation