Challenger d’Indian Wells : Pouille et Humbert éjectés d’entrée
Pouille s’est incliné contre Rubin au premier tour du Challenger d’Indian Wells. C’est également déjà terminé pour Humbert.
Retour perdant pour Lucas Pouille. Le joueur français a fait son grand retour à la compétition ce mardi, près de cinq mois après son dernier match sur le circuit ATP, à Shanghai. Le 58eme mondial, longtemps blessé au coude droit et forfait notamment pour Bercy, pour la phase finale de la Coupe Davis et pour l’Open d’Australie dont il avait atteint les demi-finales en 2019, a renoué avec le tennis professionnel ce mardi au premier tour du tournoi Challenger (la D2 du tennis) d’Indian Wells, en Californie. Et il s’est incliné 6-4, 7-6 en 1h33 contre l’Américain Noah Rubin.
Aucun point à défendre jusqu’en mai pour Pouille
Désormais doté d’un nouvel équipementier (Le Coq Sportif) et d’une nouvelle raquette (Babolat), le protégé d’Amélie Mauresmo a raté son début de match en étant breaké dès son deuxième jeu de service, et n’a jamais réussi à revenir dans ce premier set, malgré deux balles de 4-4. Il a haussé son niveau dans la deuxième manche, en revenant de 1-3 à 3-3, puis de 4-5 à 5-5. Mais dans le jeu décisif, il n’a jamais mené, et Rubin (250eme mondial) l’a finalement remporté 7-5. Lucas Pouille rate donc l’occasion d’accumuler les matchs, la confiance et les points. Mais l’essentiel est assuré avec ce retour à la compétition, a priori sans douleur. On le retrouvera dans dix jours, toujours à Indian Wells, mais cette fois pour le premier Masters 1000 de la saison. Catastrophique l’an passé à cette période, notamment en raison d’une grosse grippe qui lui a fait perdre beaucoup de muscles, le joueur de 26 ans n’a pas le moindre point à défendre jusqu’à début mai.
Humbert pas plus brillant
Lui aussi en lice dans cette version Challenger du Masters 1000 californien qui débutera lundi prochain (9 au 22 mars), Ugo Humbert n’a pas fait mieux que son compatriote et ex-numéro 1 français. Contrairement à Pouille, le jeune Messin ne pourra pas plaider de surcroît qu’il manquait de rythme ou de compétition. Humbert se trouvait en effet sur les courts il n’y a pas plus loin que la semaine dernière, à Acapulco, où il s’était là aussi arrêté prématurément (deuxième tour). Avec sur ses épaules le statut de tête de série numéro 1 de cet Indian Wells du pauvre, on pouvait toutefois penser que le 42eme mondial ferait mieux honneur à son statut qu’en se faisant sortir d’entrée. D’autant que si Humbert avait en face de lui un joueur qui faisait peur à tout le monde en 2017, année de sa victoire à Bercy et de sa demi-finale au Masters, Jack Sock ne fait plus figure de cauchemar pour personne depuis bien longtemps.
Deux semaines après avoir remporté son premier succès depuis 475 jours, l’Américain a pourtant remis ça, mardi face au Français, battu en deux sets (7-6, 6-4 en 1h48 de jeu) par l’ancien numéro 8 mondial aujourd’hui 768eme après une longue période sans même apparaître dans la hiérarchie faute de points. Le pire c’est que le vainqueur du tournoi d’Auckland (aux dépens de Benoît Paire) en début d’année – son tout premier titre sur le circuit – a laissé passer sa chance. Dans le premier set, il a ainsi mené 5-2 puis 3-0 dans le jeu décisif, un peu plus tard, sans parvenir à conclure. Dans le second en revanche, Sock ne lui a laissé aucune chance, avec un break réussi dès le premier jeu et conservé jusqu’au bout. Au troisième tour, l’Américain tentera d’obtenir une deuxième victoire de rang, face au Russe Evgeny Donskoy. Ce qui ne lui est plus arrivé depuis fin 2018.
Avec A.S