Ces drôles de scènes qu’on ne voit qu’à Indian Wells…
Surnommé – pas pour rien – “Tennis Paradise”, le tournoi d’Indian Wells et son incomparable cadre désertico-montagneux nous offre toujours son lot d’images amusantes et décalées. Cette année encore, on a été gâté.
Dans ce monde assez routinier qu’est le circuit professionnel, il est des tournois qui dénotent par leur singularité et Indian Wells en fait partie. Dans une interview accordée récemment à NBC, Roger Federer disait d’ailleurs que ses enfants lui avaient fait part de leur déception de ne pas y être présents cette année – et pour cause. On les comprend.
Situé dans un cadre somptueux pour milliardaires en quête de jardin d’Eden, l’Indian Wells Tennis Garden est aussi une bulle de bien-être pour les joueurs qui, loin de toute agitation, vivent là tous ensemble et s’y lâchent toujours un peu plus qu’ailleurs, dans une ambiance mêlant l’entre-soi et la joie de vivre. Petit florilège du cru 2024.
Rafa junior qui joue au foot avec Sinner
Si son père n’a finalement pas joué à Indian Wells, Rafael Nadal junior, un an et demi, aura en revanche été très en vue lors de cette parenthèse californienne. Déjà présent à Las Vegas pour la “Netflix Slam”, il a vécu sa meilleure vie à Indian Wells en tapotant notamment le ballon avec Jannik Sinner. Difficile à dire, encore, s’il est gaucher ou droitier.
Djokovic et Tsitsipas qui font leur course ensemble
A Indian Wells, il arrive à Novak Djokovic de faire tranquillement ses courses et il achète visiblement tout et n’importe quoi. Les mauvaises langues diront que ce n’est pas la première fois que le numéro 1 mondial attrape Stefanos Tsitsipas dans ses filets. Mais visiblement, ce dernier ne lui en veut pas, ou plus.
Djokovic et Tsitstipas (encore) qui jouent au foot ensemble
Un grand classique d’Indian Wells : la pelouse d’entraînement, où tous les joueurs et les joueuses se retrouvent pour leur échauffement, leur décrassage ou leur entraînement physique. Forcément, ça dérape rapidement et ça finit bien souvent en partie de foot endiablée.
Djokovic qui celebre comme CR7
Bien entendu, que ce soit au tennis ou au foot, personne n’aime perdre et à la fin, c’est souvent Novak Djokovic qui gagne (enfin, pas cette année). Chambreur comme à son habitude, le Serbe singe ici la célèbre célébration de Cristiano Ronaldo après avoir inscrit un but qui, pourtant, ne restera pas dans les annales. On notera (encore) la passivité de Stefanos Tsitsipas en défense…
Des paires de double improbables
Peut-être parce qu’ils y ont un peu moins de distractions externes qu’ailleurs, les meilleurs joueurs de simple sont souvent un peu plus enclins à jouer le double en Californie. Cela peut donner des associations improbables comme celle, cette année, entre Alexander Bublik et Adrian Mannarino, battus au premier tour par les spécialistes Krawietz/Puetz non sans avoir fait le spectacle.
Les joueurs du Big Four ont souvent disputé le double à Indian Wells. Rafael Nadal a même remporté le tournoi à deux reprises (2010, 2012) avec Marc Lopez, tandis que Roger Federer et Stan Wawrinka ont atteint la finale ensemble en 2011.
Un feu d’artifice au bord du court
A Indian Wells, la night session du premier vendredi a été précédée d’un feu d’artifice tiré à même l’écran gréant du central. Impressionnant !
des tremblements de terre et des invasions d’abeille
Le vent, la pluie, la chaleur… Indian Wells est situé dans une zone géographique soumise à une influence à la fois désertique, montagneuse et sismique qui rend les conditions assez imprévisibles, voire parfois surréalistes.
Il n’est pas rare que la terre tremble et c’était même arrivé une fois en plein match, en 1990, lors d’un duel entre la Portoricaine Gigi Fernandez et l’Américaine Eleni Rossides. En 2013, une forte secousse s’était également fait sentir à la veille d’un duel entre Roger Federer et Rafael Nadal.
Dans un autre genre, le comble a été atteint en 2024 avec cette brutale invasion d’abeilles survenue pendant le quart de finale entre Carlos Alcaraz et Alexander Zverev, qui a nécessité l’intervention d’un apiculteur.
la reine du selfie en plein travail
La Wanda, vous connaissez ? Parce que les joueurs, eux, la connaissent. Au fil des ans, celle que l’on surnomme la “Queen du selfie” est devenue l’une des figures du tournoi, dont elle profite de chaque édition pour enrichir sa collection (ici avec Darren Cahill). Dans dix ans, ce sont les joueurs, vous verrez, qui se prendront en photo avec elle.
Nadal qui travaille son swing
Si Indian Wells est un paradis pour les joueurs de tennis, ça l’est encore plus pour les golfeurs. On trouve là bas quelques-uns des plus beaux parcours du monde et évidemment, Rafael Nadal, l’un des golfeurs les plus chevronnés du circuit, ne rate jamais une occasion d’y travailler son swing, dont le style est aussi peu académique qu’il est efficace. Si l’on était un peu taquin, on dirait qu’il y a sûrement frappé plus de balles blanches que de balles jaunes cette année.
des stars en voiturette de golf
Parce qu’Indian Wells, on vient de le dire, est un (aussi) un paradis du golf, les organisateurs mettent à disposition des joueurs des petites voiturettes de golfeur pour leurs allées et venues dans le stade, qui est immense. On y voit même, parfois, deux adversaires aller sur le court dans un même équipage. Ici, Carlos Alcaraz tout sourire après avoir battu Jannik Sinner en demi-finales de l’édition 2024.