Alcaraz : “Je ne me considère pas comme un crack”
Après sa victoire face à Camilo Ugo Carabelli pour son entrée en lice sur la terre battue de l’ATP 250 de Buenos Aires, Carlos Alcaraz a rappelé qu’il était encore très loin de Rafael Nadal, Roger Federer et Novak Djokovic.
Carlos Alcaraz n’est pas seulement joueur de tennis, il est aussi producteur de fruits et légumes : il a toujours la banane, et met souvent ses adversaires dans les choux en envoyant des patates aux quatre coins du court.
Mais pour ses détracteurs, le prodige espagnol de 20 ans a aussi un beau “melon”. Lorsqu’il affiche ses ambitions légitimement élevées en répondant à diverses interviews, le plus jeune numéro 1 mondial de l’histoire est régulièrement taxé d’avoir la grosse tête par ceux qui ne l’apprécient guère.
Federer, Nadal et Djokovic sont des cracks.
Carlos Alcaraz
Par ailleurs souvent comparé – pour son style de jeu, son début de carrière, ses objectifs… – à Rafael Nadal, Roger Federer et Novak Djokovic, le vainqueur de l’US Open 2022 et Wimbledon 2023, a prouvé qu’il avait toujours chevilles et tête de la bonne taille pour être bien dans ses pompes et passer les portes.
“Je ne me considère pas comme un crack”, a-t-il répondu, comme l’ont rapporté As ou encore Marca, en conférence de presse après sa victoire 6-2, 7-5 contre Camilo Ugo Carabelli lors de son entrée en lice à Buenos Aires jeudi soir. “Je me considère comme un très bon joueur, qui sait gérer certains moments.”
“Même si je n’ai que 20 ans, j’ai déjà vécu des situations qui m’ont aidé à affronter certains matchs”, a-t-il ajouté, après son premier duel depuis sa défaite contre Alexander Zverev en quart de finale de l’Open d’Australie. “J’ai déjà une certain expérience, mais je ne me vois pas comme un crack. (Roger) Federer, Rafa (Nadal), (Novak) Djokovic et quelques autres sont des cracks.”
Pour être appelé ‘crack’, il faut être très fort dans tous les domaines, et j’ai encore beaucoup de choses à améliorer
Carlos Alcaraz
“Pour être appelé ‘crack’, il faut être très fort dans tous les domaines, et j’ai encore beaucoup de choses à améliorer”, a-t-il complété. “J’ai déjà eu de grands résultats, mais le chemin est encore long avant de pouvoir mériter cette appellation).”
Une manière, aussi, de faire taire les haters qui aiment ramener leur fraise pour raconter des salades.