Mené 6-4, 2-1 par Kecmanovic, Djokovic s’est encore montré renversant pour se qualifier pour les demi-finales à Belgrade
Novak Djokovic s’est qualifié pour les demi-finales du tournoi ATP 250 de Belgrade en renversant Miomir Kecmanovic (4-6, 6-3, 6-3). Le Serbe monte en puissance.
Novak Djokovic n’est jamais aussi fort que lorsqu’il est dos au mur, et il l’a encore prouvé ce jeudi en quart de finale du tournoi ATP 250 de Belgrade ! Mené 6-4, 2-1 break face à son compatriote Miomir Kecmanovic, le numéro un mondial a trouvé le moyen de s’en sortir pour décrocher sa qualification pour les demi-finales. Loin de son meilleur niveau, le Serbe s’est surtout montré très solide dans la tête pour aller chercher la victoire. Il défiera Karen Khachanov ou Thiago Monteiro pour une place en finale.
Malmené dans ce match, Novak Djokovic a pourtant beaucoup mieux débuté que lors de son tour précédent contre Laslo Djere. Solide au service et dans ses frappes de balle, le numéro un mondial a parfaitement lancé les débats en s’offrant le premier jeu de la partie. Mais le niveau du Serbe a ensuite baissé, ce qui a laissé le champ libre à Miomir Kecmanovic pour dicter les échanges.
Le 38e joueur mondial a breaké dès le deuxième jeu de service de son adversaire, profitant notamment de deux doubles fautes et d’une vilaine amortie de coup droit de Djokovic qui a touché son propre carré de service avant même le filet. Le numéro un mondial a affiché son manque flagrant de confiance. Et même s’il n’a presque plus manqué une seule amortie derrière, Novak Djokovic est passé proche de la correctionnelle en sauvant cinq balles de double break à 3-1 ! Le Serbe, connu pour être l’un des meilleurs retourneurs du monde, n’a pas obtenu la moindre balle de break dans le premier acte.
Kecmanovic n’a pas réussi à tuer le match
Il s’est pourtant retrouvé à plusieurs reprises à 30-A sur le service de son compatriote mais il n’a jamais réussi à prendre l’avantage. Symbole de sa frustration, un cri de rage après un coup droit trop croisé qui a terminé sa course à côté du couloir. Plus solide sur le court, Miomir Kecmanovic s’est logiquement adjugé la première manche 6-4.
Toujours dans le dur, Novak Djokovic a dû écarter une balle de break d’entrée de deuxième manche pour continuer d’y croire dans cette rencontre. Piqué au vif, le natif de Belgrade s’est montré plus percutant dès le jeu suivant, en trouvant des zones plus longues, pour obtenir ses premières balles de break, que Kecmanovic s’est empressé de sauver.
Ce dernier n’a pas laissé le doute s’installer dans son esprit et a repris son agression permanente sur le service de son compatriote. Constamment sous pression, Djokovic a une nouvelle fois craqué pour laisser l’avantage à son adversaire. Mené d’un set et d’un break, comme face à Laslo Djere, le Serbe n’a pas abdiqué, encore une fois fidèle à sa légende. Il a réussi à débreaker dès le jeu suivant, prenant ainsi le service de Kecmanovic pour la première fois du match et priant les dieux du ciel pour ce cadeau.
Une victoire qui est bonne pour la confiance de Djokovic
Les débats se sont alors équilibrés sur le court central de Belgrade. Mais à 4-3 en sa faveur, l’homme aux 20 titres du Grand Chelem a senti la fébrilité de son adversaire, qui menait pourtant 30-0 sur son service. Novak Djokovic a alors appuyé sur l’accélérateur pour s’offrir un break d’avance avant d’égaliser à un set partout en concluant sur sa mise en jeu.
Revigoré, le numéro un mondial est reparti au combat, toujours avec l’aide d’un public entièrement acquis à sa cause. Novak Djokovic a réussi à faire la différence dans le septième jeu de la dernière manche en prenant le service de Miomir Kecmanovic sur un jeu blanc, avec un dernier coup droit gagnant qui a laissé son compatriote sur place.
Bien installé aux commandes, le natif de Belgrade a poussé pour conclure le match sur le service de son adversaire, qui l’a bien aidé avec deux doubles fautes. Novak Djokovic a pu conclure avec un superbe revers long de ligne gagnant qu’il a ponctué d’un énorme cri de rage. Encore un combat remporté par le numéro un mondial, qui retrouve petit à petit sa confiance à domicile.