90e titre pour Novak Djokovic qui triomphe à Astana face à Tsitsipas
Le Serbe s’est imposé en deux manches (6-3, 6-4) et fait figure d’immense favori pour tout rafler en cette fin de saison.
À la fin, c’est encore Novak Djokovic qui gagne. Après Tel-Aviv la semaine dernière, le Serbe ne s’est pas arrêté de gagner pour rafler le titre à Astana. Dans une finale à sens unique, qui aurait pu offrir un meilleur spectacle, le vainqueur de Wimbledon s’est imposé en deux manches (6-3, 6-4) face à Stefanos Tsitsipas.
C’est le 90e trophée de sa carrière sur le circuit ATP et la preuve que Djokovic reste imprenable en jouant peu. Avant Tel-Aviv, sa dernière victoire (et son dernier tournoi) remontait à Wimbledon. C’est son quatrième titre en 2022 après Rome, Wimbledon et Tel-Aviv.
Pourtant, le début de match de Stefanos Tsitsipas était intéressant, le Grec prenant à la gorge son adversaire du jour. Le seul moyen pour essayer de s’en sortir. Mais à 4-3 pour Djokovic, le Grec s’est tendu et a commis de grosses erreurs, notamment sur son coup droit. De quoi totalement lancer le match du Serbe qui n’a jamais baissé de pied jusqu’à la fin de la rencontre. Le natif d’Athènes ne s’est jamais remis de ce jeu totalement raté dans la première manche.
Pas de quoi espérer non plus en seconde manche avec un break de son adversaire à 2-2 dès le début du set. Comment rivaliser face à un joueur en état de grâce : seulement sept fautes directes, cinq points perdus sur son service et 78% de première balle pour Novak Djokovic.
“Ma pause a augmenté ma faim de titres”
Absent du circuit depuis son sacre à Wimbledon en juillet, n’étant pas vacciné contre le Covid-19 et donc interdit de déplacement sur le territoire américain, le septième mondial vient d’enchaîner neuf victoires et deux titres de rang (un seul set perdu).
“Ma pause a augmenté ma faim de titres, a-t-il annoncé après la rencontre. Je ne pouvais pas rêver d’un meilleur redémarrage de la saison ! Depuis Madrid, je n’ai perdu que contre Rafael Nadal sur le circuit, à Roland-Garros (en quarts de finale). Sinon, je n’ai fait que gagner. Je suis hyper motivé à l’idée de terminer la saison sur la lancée de ces deux dernières semaines.”
À 35 ans, l’ambition du natif de Belgrade est intacte et son expérience grandit encore : “Je suis heureux et reconnaissant de jouer à ce niveau à ce moment de ma carrière. 35 ans, ce n’est pas 25 ans ! Mais dans l’approche de ce genre de grands matches, l’expérience aide.” Le Serbe sera l’immense favori à Paris, lors du Rolex Paris Masters et à Turin, le Masters où sa qualification n’est pas encore officielle mais quasi certaine.