ATP : Schwartzman a dit à Medvedev que c’était “un imbécile”
Diego Schwartzman n’a pas envie de pardonner à Daniil Medvedev, qui l’avait clairement provoqué lors de l’ATP Cup en janvier (ainsi que toute l’équipe d’Argentine). Le Russe est un personnage à part et ne fait pas l’unanimité.
Daniil Medvedev avait eu une attitude très étrange face à Diego Schwartzman, lors de l’ATP Cup au mois de janvier. Lorsque l’Argentin avait breaké pour revenir à 5-3, il célébrait en regardant son staff. Sur le jeu suivant, Schwartzman commettait une double faute à 0-30 et Daniil Medvedev avait hurlé de joie, puis défiait encore du regard Schwartzman et tout l’encadrement de l’équipe d’Argentine lorsqu’il remportait le set sur le point suivant.
“Je ne le salue plus, a expliqué le récent demi-finaliste de Roland-Garros à ESPN. J’avais une bonne relation avec lui, parfois on peut se disputer et s’excuser… Le sang peut monter à la tête. Mais lui, je ne m’entraîne plus avec lui et je ne le salue pas. Après l’avoir trouvé étrange sur le premier point, ensuite je l’ai carrément trouvé crétin.”
Medvedev, un “imbécile” pour Schwartzmann
Schwartzman avait insulté son adversaire : “Je lui ai dit que c’était un imbécile, c’est comme s’il marquait un but et qu’il allait célébrer en face de vous et de vos supporters. Même Marat Safin, son capitaine, s’était excusé auprès de moi. Il m’avait dit qu’il était un peu fou, qu’il ne comprenait pas pourquoi il avait fait ça.”
A chaud, Schwartzman ne mâchait déjà pas ses mots : “A la fin du match, au filet, je lui ai dit que c’était un grand joueur, mais qu’il avait beaucoup de choses à changer en tant que personne. Il est très irrespectueux, il fait des choses qu’il ne devrait pas faire.” Daniil Medvedev n’en était pas à sa première incartade.
Medvedev habitué des mauvais gestes
A Wimbledon, en 2017, il avait jeté des pièces de monnaie au pied de l’arbitre de chaise, pour lui faire comprendre qu’elle était corrompue selon lui. Et l’an passé, à l’US Open, il avait été hué par le public pour s’être comporté de manière agressive avec un ramasseur de balles, tout en ayant dissimulé un geste grossier.
A la fin de la rencontre, plus provocateur que jamais et “amusé”, il avait remercié les spectateurs : “En me sifflant, vous m’avez donné l’énergie de me battre. En allant vous coucher, sachez que c’est vous qui m’avez permis de gagner.” Pour L’Equipe, il expliquait enfin : “Vous n’imaginez même pas comment j’étais jusqu’à 19 ans… Je ne sais pas d’où ça vient, mais vers dix ans, j’ai commencé à faire n’importe quoi sur le terrain. Heureusement, j’avais une grande force intérieure et je détestais perdre, donc même avec ce comportement, je faisais tout pour gagner.”