Nadal s’offre Djokovic et la decima à Rome
Vainqueur de Novak Djokovic en finale, 7-5 1-6 6-3, Rafael Nadal remporte le Masters 1000 de Rome pour la dixième fois de sa carrière.
Masters 1000 de Rome – Finale
Nadal (N.2) bat Djokovic (N.1) 7-5 1-6 6-3
- L’information principale : Rafael Nadal remporte le Masters 1000 de Rome face à Novak Djokovic 7-5 1-6 6-3
- Vous apprendrez aussi : C’est son 10e succès dans la capitale italienne, son 62e sur terre battue
- Pourquoi vous devez lire cet article : Pour comprendre qu’à la fin, sur terre battue, c’est toujours Nadal qui gagne
Comme toujours, sur terre battue, c’est Rafael Nadal qui a le dernier mot. À Rome, le natif de Manacor est venu à bout de son rival de toujours, Novak Djokovic, en trois manches. Mais il y a eu match contrairement à Roland-Garros il y a quelques mois en finale. Il décroche la décima dans la capitale italienne et envoie un message clair : il reste toujours l’ultra-favori Porte d’Auteuil. C’est également le 62e titre sur terre battue de sa carrière.
Tout avait pourtant mal commencé pour l’Espagnol, breaké d’entrée par son adversaire. Mais il a activé sa concentration sur le jeu suivant pour reprendre la mise en jeu du Serbe et rentrer dans sa finale. Son agressivité retrouvée, le vainqueur du tournoi de Barcelone il y a trois semaines, a su faire basculer la première manche dans sa besace. Au cours d’un jeu que Novak Djokovic maîtrisait, le Serbe s’est subitement déréglé et a commis une double-faute puis deux fautes directes qui ont offert sur un plateau le break au Majorquin. Mené 0-30, le vainqueur du jour a serré le jeu grâce à un excellent service pour prendre une option dans cette finale.
La Next-Gen c’est nous – Novak Djokovic
Mené un set zéro comme lors de son quart de finale face à Stefanos Tsitsipas, le Serbe a encore réagi. Dans un duel d’amorties, c’est le numéro un mondial qui a excellé dans la deuxième manche. À 2-1 en sa faveur, le Serbe en a réalisé une magnifique puis a décoché un revers très long pour déstabiliser son adversaire et faire le break… puis le double-break deux jeux plus tard. Grâce à une baisse de Rafael Nadal, le vainqueur de l’Open d’Australie en début d’année s’est magnifiquement repris.
Sur sa dynamique, le Serbe s’est procuré deux balles de break dans le troisième acte à deux partout. Mais il s’est effondré sur la première en coup droit après un échange pourtant rondement mené. Sur la seconde, c’est l’Espagnol qui s’en est tiré après un superbe revers long de ligne. À ce moment-là, le numéro un mondial ne le savait pas mais il a laissé pas sa chance. Sur le jeu suivant, un Nadal revigoré a breaké blanc son adversaire sur un passing sublime en revers puis a facilement conservé son break pour mener 5-2. Malgré une balle de match vendangé sur le service serbe, l’Espagnol a conclu la rencontre sur une grossière faute en revers pour aller chercher le 88e titre de sa carrière.
Au moment des interviews d’après-match, le Serbe s’est permis une petite pique pour la NextGen, qui pousse derrière le Big Three : “La Next Gen, c’est Rafa, moi et peut-être Roger.” Prends ça Tsitsipas and Co.