L’ATP prévoit d’encadrer les pauses toilettes
L’ATP prévoit d’imposer des règles plus strictes pour encadrer les pauses toilettes en cours de match.
Bientôt la fin des longues interruptions et des débats interminables sur les pauses toilettes ? Ces habitudes qui hachent le jeu et mettent en doute l’esprit sportif et la probité des joueurs, accusés de casser le rythme de leur adversaire, pourraient bientôt appartenir au passé. L’ATP étudie actuellement des règles plus strictes.
“Il y aura également un changement dans les règles concernant les pauses dans la salle de bain et les temps morts médicaux sur le terrain, a déclaré une source de l’ATP à Reuters. J’espère qu’avant le début de la prochaine saison en janvier, nous aurons une règle plus stricte en ce qui concerne les pauses toilettes et les arrêts médicaux.”
“Un gros problème” pour l’ATP
A l’US Open, Stefanos Tsitsipas a été la cible des critiques d’Andy Murray après ces deux passages aux toilettes en fin de set. Sorti vainqueur de ce combat de 4h49′, resté le plus long match de la quinzaine, le numéro trois mondial a déclaré qu’il n’avait enfreint aucune règle car il n’y avait pas de limite de temps pour les pauses dans les toilettes.
Lors de son match suivant contre Adrian Mannarino, Tsitsipas est à nouveau parti dans les vestiaires pendant plus de sept minutes après avoir perdu le troisième set. Le public du court Arthur-Ashe a hué le Grec à son retour sur le court. Critiqué ouvertement par Alexander Zverev sur le court à Cincinnati, puis par Andy Murray, Tsitsipas a suscité bien des fantasmes et ces débats ont poussé l’ATP à réagir.
“Je pense que cela arrive au point où cela devient vraiment un gros problème, a ajouté le responsable de l’ATP. C’est un problème depuis longtemps, mais nous adoptons maintenant une approche assez sérieuse pour essayer de le changer.”
Le souci, également constaté sur le circuit féminin, n’a pas provoqué la même salve de critiques ces derniers temps. La WTA reste donc plus en retrait. L’organisation a cependant déclaré qu’elle était “toujours ouverte à la conversation et à l’évolution des règles si des changements sont nécessaires”.