Paire a bien conscience de « profiter du système »
Après son élimination ce lundi au 1er tour du Masters 1000 de Rome, Benoit Paire est revenu sur son manque de motivation et sa préparation à quelques semaines de Roland-Garros.
Fraichement vacciné contre le coronavirus, Benoit Paire n’était pas au mieux de sa forme ce lundi, et ça s’est vu. Contre Stefano Travaglia, le Français a été sorti dès le premier tour du Masters 1000 à Rome (6-4, 6-3). Sans trop s’en faire pour les conséquences au classement. Grâce au règlement permettant de conserver 50 % des points obtenus en 2019 pour les évènements non joués en 2020, il va conserver un statut suffisamment bon pour intégrer directement les tableaux principaux.
« Je suis motivé quand je pars mais quand j’arrive dans un stade désert, c’est dur. Je sais que je suis toujours 35eme, je profite du système. La semaine prochaine, si je perds au premier tour, c’est comme si j’avais fait finale, il ne faut pas l’oublier. Donc que je fasse premier tour ou finale la semaine prochaine, c’est la même chose. Là, c’est comme si j’avais gagné un 250 en quatre semaines car j’ai Lyon (finale en 2019), Marrakech. J’ai pris 45 points à Madrid et ça rentre dans mon classement.”
“Pendant les Jeux olympiques (dont il a été écarté d’une potentielle sélection par la FFT), il y aura des tournois plutôt faibles, il faudra que j’essaie d’en profiter parce que ça comptera pareil qu’un Masters 1000. Le classement, c’est particulier. Je ne suis pas inquiet. Je sais juste que quand les jambes et la motivation reviendront, ça ira tout simple car je sens que j’ai le tennis. Je ne suis pas inquiet et pressé de retrouver mon meilleur niveau », a notamment confié le natif d’Avignon dans des propos repris par L’Equipe.”
Paire cherche un entraîneur
Avec les tournois de Genève et Parme inscrits à son programme, Benoît Paire chercher désormais un coach afin d’être le mieux préparé possible pour Roland-Garros. Tournoi où, il l’espère, l’apport du public pourra lui permettre de se transcender.
« Je vais m’entraîner, je suis en train d’essayer de trouver un entraîneur, de trouver de l’aide sur le plan physique”, a-t-il confié. “Je ne dis pas que je laisse tomber. Je n’abandonne pas. Je dis juste que c’est dur en ce moment sur les tournois à huis clos. Je suis assez sensible et quand je vois que je fais des beaux coups et qu’il ne se passe rien sur le court, il n’y a aucun bruit. Que je fasse une double faute ou un coup gagnant, c’est exactement la même chose.”
“À Roland, il va y avoir un peu de monde, je vais essayer de retrouver un peu de plaisir même avec des potes à moi et essayer d’être prêt. Et si je ne suis pas prêt pour Roland, ce sera pour les tournois d’après. Tant que c’est comme ça, je n’y arriverai pas. Je vais d’une ville à l’autre toutes les semaines. Il y avait un tournoi pas très important à Estoril, je suis parti aux Maldives. Ce que j’aime, ce sont les ambiances même sur des plus petits tournois. Je n’ai pas trop peur car je sens que le tennis est toujours là. C’est dans la tête que c’est difficile. »