Novak Djokovic : “Je suis dans la bonne direction”
Novak Djokovic, qui s’apprête ce mardi à faire son entrée en lice au Masters 1 000 de Rome face à Aslan Karastev, s’estime sur la bonne voie du retour à son meilleur dans la perspective de Roland Garros.
Après un début de saison à la fois très particulier, puisqu’il n’a pas pu jouer avant le mois de février à la suite de son expulsion d’Australie, et assez inquiétant avec un niveau tennistique et surtout physique très loin de ses standards, Novak Djokovic est clairement monté en puissance à Madrid la semaine dernière, où il a certes cédé en demi-finale face à l’attraction du moment Carlos Alcaraz, mais au prix d’un combat monumental.
Malgré la défaite, beaucoup ont noté lors de ce match des signaux très clairs de “revival” du grand Djokovic. Le numéro un mondial l’a confirmé lors de sa conférence de presse donnée à Rome en préambule à son entrée en lice, qu’il fera ce mardi après-midi face à Aslan Karatsev.
“Je me rapproche semaine après semaine du niveau souhaité, a ainsi déclaré Djokovic. A Madrid, même si j’ai perdu en demie, j’ai joué un très bon tennis. Je me suis senti à 100% physiquement. Au lendemain de mon match contre Alcaraz, qui a duré près de 3h30, j’avais bien récupéré, j’étais prêt à repartir. Je suis dans la bonne direction. Je sais que je peux mieux jouer mais honnêtement, mon niveau est déjà très élevé. A moi de construire encore là-dessus cette semaine pour arriver parfaitement préparé à Roland-Garros, qui reste le grand objectif.”
Pour cette ultime droite, le Serbe est en terrain conquis à Rome, où il s’est imposé à cinq reprises et où il a des affinités particulières, dans un pays où il s’est longtemps entraîné, où son épouse a fait ses études et dont il parle la langue.
Et puis, s’il a été placé dans la même partie de tableau que Rafael Nadal, qu’il pourrait donc retrouver en demi-finale, Novak est sûr au moins de ne pas recroiser la route, cette semaine, de Carlos Alcaraz, forfait dans la capitale italienne pour soigner sa cheville endolorie et recharger ses batteries en vue de Roland-Garros.
Alcaraz est jusqu’à présent le meilleur joueur du monde, aucun doute là-dessus.
Novak Djokovic
Mais bien entendu, le numéro un mondial n’a pas échappé à une question sur le phénomène espagnol, qu’il a affronté pour la première fois – et quelle première fois ! – à Madrid et qu’il pourrait retrouver dès les quarts de finale à Paris, pour peu que le sort s’en mêle.
“Jusqu’à présent, c’est le meilleur joueur du monde, il n’y a aucun doute là-dessus, a lâché Djokovic en ravalant son ego et en s’alignant aux mêmes propos tenus par Alexander Zverev après sa défaite en finale à Madrid contre Alcaraz. Il est spécial, vraiment. La manière dont il a réussi à garder son calme tout au long du match, face à moi, m’a impressionné. Et puis, tout dans son jeu est impressionnant : il excelle aussi bien en attaque qu’en défense. Il apporte beaucoup d’énergie sur le court, raison pour laquelle les gens l’apprécient. C’est bien pour le tennis d’avoir un joueur aussi jeune capable, déjà, de gagner les plus grands titres tout en restant aussi humble et sympa en dehors du court.”
L’hommage d’un roi à un prince, mais qui ne signifie en rien son assouvissement, bien au contraire…