Il n’y a pas (vraiment) eu de match : Novak Djokovic étouffe Stan Wawrinka à Rome
Aussi solide et appliqué qu’il ne l’avait été lors de son entrée en lice mardi, Novak Djokovic a bien amorti le choc face à Stan Wawrinka, encore trop court pour sa part, et dominé 6-2, 6-2 en 1h14, ce jeudi en huitièmes de finale du Masters 1 000 de Rome.
Masters 1000 de Rome | Tableau | Programme
Il ne fait pas d’esbrouffe, ne frappe pas spécialement un coup au-dessus de l’autre, mais il déroule une partition jusqu’à présent extrêmement sérieuse. Solide et appliqué lors de son entrée en lice face à Aslan Karatsev mardi, Novak Djokovic a produit une prestation du même acabit pour remporter aisément le choc un brin vintage face à Stan Wawrinka (6-2, 6-2 en 1h14), ce jeudi en huitièmes de finale du Masters 1 000 de Rome.
Avec un break d’entrée dans chaque set, le numéro un mondial a donné l’impression de gérer le match sans réellement forcer son talent, malgré un petit relâchement dans le deuxième set où il a concédé son service à 4-1. Sans conséquence, puisqu’il avait déjà deux breaks d’avance et a fini d’ailleurs sur un nouveau break.
“Dès le début du match je bougeais vraiment bien, je gagnais mes jeux de service facilement – hormis ce break dans le deuxième set, c’est vraiment globalement une très bonne performance”, a sobrement commenté le Serbe, pas beaucoup disert en conférence de presse que sur le court, visiblement concentré sur sa mission.
Djokovic et Wawrinka ont tous deux dû récemment s’éloigner du circuit pour des raisons diverses mais les deux, clairement, n’en sont pas au même stade dans le processus de retour à leur meilleur niveau.
Le Suisse a été absent beaucoup plus longtemps, un an entre mars 2021 et mars 2022, en raison d’une double opération au pied gauche, et il n’a remporté qu’ici à Rome (face à Opelka et Djere) ses premières victoires sur le circuit depuis 15 mois. S’il a montré quelques belles fulgurances, à l’image de ce coup droit gagnant frappé plein fer sur le tout premier point du match, il a aussi fait l’étalage de ses limites du moment surtout sur le plan défensif, se montrant souvent en difficulté dans les frappes en bout de course ou en rupture.
Le Serbe, lui, qui a manqué une bonne partie de la saison 2022 à cause des restrictions en place contre les joueurs non vaccinés, est tout proche de son meilleur niveau désormais. Il l’avait montré la semaine dernière en atteignant les demi-finales à Madrid, il le confirme cette semaine à Rome où il affrontera en quarts Felix Auger-Aliassime.
Une victoire lui assurerait de conserver au moins une semaine de plus sa place de numéro un, et peut-être des retrouvailles face à Rafael Nadal en demi-finales. On n’en est pas là. Mais on y pense tous très fort…