Federer en retraite en 2021 ? Son coach n’y croit pas
L’entraîneur de Roger Federer, Severin Luthi, assure qu’il ne croit pas du tout à une retraite du champion suisse en 2021.
Roger Federer va-t-il revenir sur les courts pour (au moins) un an de plus ? Son entraîneur en est persuadé. Alors que le bruit court que le champion suisse raccrochera définitivement après les Jeux Olympiques de Tokyo, reportés en 2021, et le tournoi de Bâle sur ses terres qui lui est si cher, Severin Luthi ne voit pas du tout les choses de cette façon.
Interrogé dans le magazine Smash, le coach du numéro 4 mondial de 38 ans assure que son protégé aime trop le tennis pour ne pas prolonger le plaisir, au moins jusqu’en 2022. « Rien ne peut être exclu à cent pour cent, mais vu qu’il aime toujours le tennis et qu’il partage du temps avec les amis qu’il a partout, je ne pense pas qu’il prendra sa retraite en 2021 », avoue Luthi. Il confie au passage qu’il n’a jamais été question pour Federer d’arrêter dès lors qu’il s’éclate toujours autant dans son sport.
A entendre son coach, quand beaucoup de joueurs proches de la fin digèrent mal de devoir faire et défaire leurs valises en permanence, le Bâlois ne semble pas lassé, lui, de bouger de ville en ville. « Il aime toujours la vie sur le circuit, explique l’entraîneur. Je ne l’ai jamais entendu dire qu’il doit arrêter parce qu’il veut changer de vie ou qu’il est fatigué de voyager. »
Federer positive
Actuellement, la légende aux vingt titres en Grand Chelem est toujours au repos. Pas uniquement en raison de la pandémie de Covid-19 qui a gelé le calendrier. De nouveau opéré au genou droit il y a quelques jours, « RF », plus apparu depuis sa demi-finale perdue contre Novak Djokovic à l’Open d’Australie, a de toute façon tiré un trait sur la saison 2020. « La vérité est que la blessure est arrivée au meilleur moment possible », reconnaît Luthi. L’entraîneur reste conscient que cette double opération laissera forcément des traces chez son joueur.
Mais Luthi sait que Federer en sortira très certainement encore grandi. « Dès le premier instant, il a envisagé l’avenir avec optimisme et illusion et y a fait face de manière positive, assure l’entraîneur suisse. Je pense qu’il peut tirer un grand profit de tout le processus qu’il a vécu en 2016. » Surtout avec encore au moins un an de tennis devant lui.