Rublev lâche un set au deuxième tour de l’US Open, Medvedev se promène
Au deuxième tour de l’US Open, Andrey Rublev a eu besoin de quatre sets pour se défaire de Pedro Martinez (7-6, 6-7, 6-1, 6-1), Medvedev a lui écrabouillé Koepfer (6-4, 6-1, 6-2).
Finaliste à Cincinnati, Andrey Rublev (N°5) est l’un des joueurs attendus lors de cette quinzaine à Flushing Meadows. Largement favori face au 75e joueur mondial, Pedro Martinez, le Russe a été malmené dans les deux premières manches avant de dérouler dans les deux suivantes pour s’imposer finalement 7-6(2), 6-7(5), 6-1, 6-1.
Le 7e joueur mondial, qui avait pourtant contrôlé avec autorité Ivo Karlovic au premier tour, a mis du temps à se régler ce mercredi. Mené 3-0, puis 5-2, il a finalement comblé le retard avant d’arracher le premier acte. Rublev a ensuite laissé passer trois balles de deuxième manche avant de craquer dans le jeu décisif.
Piqué au vif, il a su élever son niveau de jeu et rétablir la logique du classement. Avec aucune balle de break à défendre sur les deux derniers sets, Rublev a déroulé. Il affrontera Frances Tiafoe, tombeur de Guido Pella (6-1, 6-2, 7-5), pour une place en huitième de finale.
Medvedev a écrabouillé Koepfer
Andrey Rublev n’est pas le seul Russe à s’être qualifié pour le troisième tour de l’US Open ce mercredi. Daniil Medvedev (N° 2), qui s’était incliné contre son compatriote en demi-finale du Masters 1000 de Cincinnati, n’a eu besoin que de 1h48 pour écarter Dominik Koepfer, 57e au classement ATP.
En 2019, sur sa route vers la finale à New York, le natif de Moscou avait eu besoin de quatre manches et un jeu décisif (4-6, 6-3, 6-2, 7-6) pour se défaire du gaucher Allemand. Cette fois, pas de chichi. Succès tranquille et parfaitement ficelé : 6-4, 6-1, 6-2. Avec quelques coups de bluffs et gestes tarabiscotés dont il a le secret.
Impérial sur son engagement, le dauphin de Novak Djokovic n’a cédé son service qu’une seule fois, sur l’unique balle de break contre lui. C’était au milieu de la première manche, alors qu’il avait déjà un break d’avance, avant de recreuser l’écart dans la foulée. Affichant un bilan de 23 coups gagnants pour 19 fautes directes, il a su manœuvrer son adversaire et exploiter ses failles pour le pousser régulièrement à la faute. Résultats : 29 erreurs pour le Teuton, contre-balancées de “seulement” 17 frappes non renvoyées.
Finaliste en 2019 et demi-finaliste en 2020, Daniil Medvedev est, avec Alexander Zverev, l’outsider numéro du tournoi derrière l’ogre Novak Djokovic. Au prochain tour, il affrontera pour la première fois l’Espagnol Pablo Andujar – tombeur de Dominic Thiem et Roger Federer cette saison – qui s’est défait du vétéran Philipp Kohlschreiber (6-4, 6-3, 6-1). Dans ce même huitième de tableau, Daniel Evan (N° 24 est venu à bout de Marcos Giron (6-4, 7-6, 2-6, 6-3).
Solides, Auger-Aliassime et Bautista-Agut croiseront le fer
Félix Auger-Aliassime (N°12) avait perdu une manche face à Evgeny Donskoy pour son entrée en lice dans cette quinzaine. Cette fois, le brillant Canadien a serré le jeu pour l’emporter en trois manches face à Bernabe Zapata Miralles, 7-6(5), 6-3, 6-2. L’Espagnol a tenu le combat pendant un set avant de se voir distancé.
Après un premier set très équilibré, où les deux joueurs ont préservé leur mise en jeu sans avoir à défendre la moindre balle de break, “FAA” a été le plus opportuniste dans le money time. Le 116e joueur mondial n’a pas pu tenir ce rythme pendant la deuxième manche, peu à peu dépassé par la qualité de balle adverse.
Au final, Auger-Aliassime délivre une très belle prestation et une feuille de stat’ impeccable. Aucun break concédé, une première balle performante (73 % de points gagnés derrière) et une agressivité payante récompensée par 34 coups gagnants et 22 points gagnés au filet.
Il atteint ainsi le troisième tour pour la deuxième année de suite où l’attend Roberto Bautista-Agut (N°18), pour un duel qui s’annonce costaud alors qu’ils sont à un partout dans leurs face-à-face. L’Espagnol a démarré pied au plancher cette semaine, avec deux victoires expéditives face à Nick Kyrgios et Emil Ruusuvuori.
Ce dernier n’a grappillé que six jeux et a pris l’eau en 1h43, 6-1, 6-3, 6-2. Impérial au service, le métronome espagnol a fait exploser le Finlandais, coupable de 44 fautes directes.