Alcaraz, un sourire qui est “la clé de tout ce que j’arrive à faire”
Carlos Alcaraz s’apprête à disputer son troisième Open d’Australie, après avoir manqué le Grand Chelem australien l’année dernière en raison d’une blessure.
Ce qui frappe le plus souvent chez Carlos Alcaraz lorsqu’on le voit jouer au tennis, au delà de son talent et de sa capacité à réussir des coups venus d’un autre monde, c’est son sourire permanent. Sur et en dehors du court, après un coup gagnant ou même après un point perdu, l’Espagnol affiche un large sourire sur son visage et n’hésite pas à féliciter son adversaire.
Une joie de vivre qui fait plaisir à voir et qui montre que le jeune joueur de 20 ans aime ce qu’il fait et vit à fond son “rêve d’enfant”. Dans une interview accordée au Figaro ce mardi à l’occasion de la sortie de sa malle personnalisée, l’ambassadeur Louis Vuitton s’est confié sur sa personnalité joyeuse et sur ce que cela lui apporte sur un court de tennis.
“C’est naturel, depuis que j’ai commencé, à l’âge de 4 ou 5 ans. J’essaie toujours de profiter du moment présent et de vivre mon rêve d’enfant. Je vois toujours le tennis comme un jeu et je prends toujours du plaisir à être sur un court. Avoir le sourire, c’est la clé de tout ce que j’arrive à faire. Je souris beaucoup quand je joue et ça se reflète sur mon jeu.”
“Ce qui me rend heureux ? Réussir différents coups qui sortent de l’ordinaire et voir le public apprécier. Son enthousiasme me rend vraiment heureux, et ça me donne encore plus d’énergie. J’adore les amorties quand elles sont parfaitement ressenties dans la main. Mais mon coup préféré est le coup droit, je me sens vraiment à l’aise avec lui. J’utilise beaucoup de puissance avec ce coup, qui fait peur à la plupart des joueurs, c’est pourquoi c’est mon coup préféré. J’essaie d’en tirer le meilleur parti, même si ça ne marche pas toujours.”
Alcaraz a encore une grande marge de progression : “Je suis à 70 et 75% de mon potentiel”
Plus jeune joueur de l’ère Open à devenir numéro un mondial et à finir l’année à la première place mondiale en 2022, Carlos Alcaraz a battu des records de précocité. Le joueur de 20 ans compte déjà deux titres du Grand Chelem, l’US Open 2022 et Wimbledon 2023 où il avait battu Novak Djokovic à l’issue d’une finale épique en cinq sets.
Alors qu’il fait partie des meilleurs joueurs du monde, l’Espagnol n’est pourtant pas encore un joueur accompli. Ce dernier est conscient qu’il n’a pas encore exploiter 100% de son potentiel, comme il l’a confié au Figaro.
“Je suis à 70 % ou 75 %, probablement. J’ai beaucoup de choses à améliorer. Mon tennis est bon, mais, mentalement et physiquement, je dois aussi m’améliorer, donc c’est un mélange de tout ça. Je n’ai que 20 ans et j’ai encore une grande marge de progression. Car le tennis est en constante évolution, il faut s’adapter et évoluer avec lui.”