Alcaraz essaie encore d’améliorer ses choix sur un court de tennis

Parfois, Carlos Alcaraz fait le mauvais choix. Voilà, nous l’avons dit. (Après qu’il l’ait dit)

Avant que vous ne disiez, bien sûr qu’il le fait, c’est un être humain et nous sommes tous faillibles, attendez. L’Espagnol a tellement d’armes dans son arsenal, tellement de plans dans sa tête qu’il lui arrive de ne pas faire les bons choix. C’est un peu comme Roger Federer quand il était jeune, ou Denis Shapovalov encore aujourd’hui ; ils ont tellement d’options qu’il est difficile de les filtrer assez rapidement pour choisir la bonne.

Alcaraz : “Parfois, c’est difficile de trouver la bonne solution.”

Le natif d’El Palmar près de Murcie l’a évoqué en conférence de presse après sa victoire face à Dan Evans :

“Pour moi, vous savez, quand j’étais plus jeune, c’était parfois difficile. Mais aujourd’hui, je pense que la plupart du temps je fais le bon choix, mais parfois j’ai du mal, vous savez, à frapper le bon coup”

Cela n’arrive pas souvent et s’avère rarement coûteux. Après tout, il s’agit d’un homme qui a remporté l’US Open l’année dernière à 19 ans et qui a gagné Wimbledon cet été. Un homme qui a été numéro 1 pendant une bonne partie de l’année. Mais il est vrai qu’il lui arrive de choisir la mauvaise option, une amortie alors qu’il devrait frapper fort, ou vice-versa, etc.

“J’ai toujours eu cela”, a-t-il déclaré aux journalistes à Flushing Meadows samedi. “Quand j’étais jeune, je jouais des tournois pour les moins de 12 ans, moins de 14 ans, et je pensais à beaucoup de choses différentes avant de frapper le coup. L’amortie, le coup droit puissant, aller au filet, vous savez, plusieurs choses et parfois c’était difficile de trouver la bonne solution.”

Dan Evans : “Il (Alcaraz) joue presque trop de coups différents”

Alcaraz a facilement battu Dan Evans en quatre sets samedi, un match très divertissant avec de nombreux rallyes incroyables, la couverture du court de l’Espagnol étant mise en évidence à différentes reprises.

Par moments, Evans ne pouvait que rire de sa vitesse sur le court et de sa capacité à frapper, mais le Britannique lui a aussi posé des problèmes, le poussant à commettre des erreurs. La tête de série numéro 28 a également repéré les mauvais choix de son adversaire.

“Sa balle est si lourde”, a déclaré Evans. “Je pense qu’il est très difficile de lui faire un coup gagnant, et ses variations, je ne savais pas ce qui allait suivre. Cela vous met sur le reculoir et il est difficile d’anticiper et de voir ce qui va suivre. C’est donc difficile.”

“Il est évident qu’il vous fait reculer et qu’il peut ensuite jouer l’amortie, frapper fort si vous êtes un petit peu trop avancé. En fait, il joue presque trop de coups différents. Il m’a laissé sortir de prison quelques fois en jouant le mauvais coup, ce qui était bon pour moi, mais dans un autre jour, s’il met tout en place, il est difficile de l’arrêter maintenant.”

Carlos Alcaraz jouera son prochain match contre Matteo Arnaldi en huitièmes de finale de l’US Open.

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