Alcaraz de retour à la compétition mais prudent : “J’ai tellement de choses à améliorer”
De retour à la compétition cette semaine à Buenos Aires, le numéro un mondial est ambitieux mais sait qu’il doit encore progresser et retrouver le rythme.
Carlos Alcaraz – Mubadala 2022 © AI / Reuters / Panoramic
Le monde du tennis l’avait quitté après une défaite sur abandon en quarts de finale du Rolex Paris Masters face à Holger Rune, en novembre 2022. Ce qui avait semblé être de la précaution au départ était finalement une blessure aux côtes qui l’avait privé du Masters de Turin. L’Espagnol devait être de retour pour l‘Open d’Australie mais il avait contracté une nouvelle blessure à l’entraînement juste avant Melbourne. “Cette fois, c’est le muscle semi-membraneux de ma jambe droite”, avait-il expliqué sur Twitter. Cette fois-ci, il est de retour pour de bon à Buenos Aires, sur terre battue. Il fera son entrée en lice face à Fabio Fognini ou Laslo Djere.
“Cela fait quatre mois que cela dure. Mais j’arrive toujours en pensant à gagner et en voulant gagner, même si ce ne sera pas facile après une si longue période sans compétition”, a reconnu le numéro deux mondial en conférence de presse. Il est d’ailleurs venu quelques jours en avance par rapport à d’autres joueurs pour vite se mettre dans le rythme. Le vainqueur du dernier US Open s’est notamment entraîné avec l’Italien Lorenzo Musetti.
S’il est très satisfait de son année 2022, synonyme, entre autres, de premier titre du Grand Chelem, l’Espagnol est conscient de sa marge de progression : “Après être devenu numéro 1, j’ai dû me fixer de nouveaux objectifs, de nouvelles choses pour le long terme, pour continuer à m’amuser, continuer à m’améliorer, car je suis très jeune et j’ai beaucoup de choses à améliorer, malgré le fait d’être numéro 1. Il faut continuer à s’entraîner et à regarder vers l’avant,” explique t-il.
Alcaraz veut s’inspirer du Big 3
En 2022, preuve également de sa saison gigantesque, Carlos Alcaraz s’est offert Rafael Nadal puis Novak Djokovic dans le même tournoi, à Madrid, respectivement en quarts puis en demi-finale. C’est sur ces joueurs que le natif d’El Palmar veut se calquer.
“Rafa, Roger et Djokovic, quand ils étaient jeunes, ils étaient si bons, mais au fil du temps, ils se sont améliorés. Je suis certain que je dois continuer à m’améliorer. Réaliser mon rêve très rapidement m’a pris par surprise, pour ainsi dire. Maintenant, je m’y suis habitué, j’ai un objectif, je sais où je veux arriver, ce que je veux être, et c’est le plus important,” affirme le principal intéressé.
À très court terme, ce qu’il veut être c’est le vainqueur du tournoi de Buenos Aires dans une semaine. Par la même occasion, en cas de victoire, il imiterait Juan Carlos Ferrero, son entraîneur, qui a remporté le trophée ici en 2010, en battant en finale un certain David Ferrer.
