À Marseille, plus qu’ailleurs, Bonzi se sent chez lui : “Ici c’est vraiment différent, c’est là où j’habite”
Originaire de Nîmes, et résident à Marseille, Benjamin Bonzi peut compter sur un public largement acquis à sa cause.
À l’applaudimètre (avant la dernière rencontre de la journée entre Stan Wawrinka et Richard Gasquet), Benjamin Bonzi est de loin celui qui a le plus convaincu ce mercredi à Marseille. Journée des enfants oblige, le Tricolore a eu le droit à un Palais des Sports à trois quart rempli au moment de jouer son huitième de finale remporté face à Maxime Cressy (6-7, 6-4, 6-3) aux alentours de 15 heures. Et à une salve d’encouragements bien soutenus quand le joueur de 26 ans était dos au mur.
Originaire de Nîmes, Bonzi habite à Marseille depuis trois ans, où il était arrivé en provenance de Toulouse. L’an dernier, ici-même, le joueur français avait battu son premier top 50, Aslan Karatsev, 15e mondial à l’époque, en quarts de finale du tournoi. C’est toujours très spécial pour lui d’évoluer à Marseille. Il avait bénéficié des faveurs du public dès son entrée en lice face à un autre Français, Luca Van Assche.
“Tous les tournois français sont à part pour nous. Là c’est différent, c’est là où j’habite, ma famille n’est pas loin. Il y a plus de proches qui sont dans ma box pour m’encourager. Les gens commencent à savoir que je suis d’ici donc il y a des attentions un peu plus présentes. C’est vraiment un tournoi où j’ai envie de bien figurer”, s’est enthousiasmé le principal intéressé en conférence de presse après la rencontre.
Un public encore plus important dans ces matchs à tension
Mené 0-30 à trois partout dans le deuxième set, Benjamin Bonzi aurait pu connaître une fin malheureuse. Mais sa qualité de jeu, couplée à un public en feu, lui a permis de se ressaisir rapidement et prendre le service de son adversaire trois jeux plus tard.
“C’était vraiment un avantage, surtout sur la fin du deuxième set où je commençais à être plus proche, à mieux retourner, à ne pas être si loin que ça d’avoir des occasions. Ça m’a poussé, ça m’a encouragé, sur un match comme ça, sur la globalité, ça joue”, a reconnu le joueur français.
S’il ne connaît pas encore son adversaire en quarts de finale (ce sera le vainqueur de la rencontre entre Alexander Ritschard et Alex de Minaur), Bonzi a sa petite préférence : Alex de Minaur, contre qui il s’est déjà incliné trois fois en autant de confrontations. Il tient à prendre sa revanche de leur dernière opposition au troisième tour à l’Open d’Australie. “Cette-fois, ce sera chez moi” a prévenu Benjamin Bonzi.