En 2023, Dimitrov ressent “comme un second souffle”
À 31 ans, Grigor Dimitrov aborde la dernière partie de sa carrière très sereinement et non sans ambitions.
Casquette sur la tête, Grigor Dimitrov, qui nous avait longtemps habitué au bandeau, est apparu très souriant en conférence de presse jeudi à Marseille. Il y avait de quoi. Trente minutes auparavant, le Bulgare venait de se qualifier plutôt aisément face à Gijs Brouwer pour les quarts de finale du tournoi (6-3, 6-2).
En 2023, le 25e joueur mondial est plutôt en phase avec son tennis : il s’est seulement incliné face à Stefanos Tsitsipas, Daniil Medvedev et Novak Djokovic.
À 31 ans, Dimitrov est dans la dernière période de sa carrière, celle dont il parle sans nostalgie mais avec beaucoup d’ambition : “Pour moi, l’objectif principal est toujours le même : gagner un Grand Chelem. C’est la seule chose qui me manque. J’ai été si près du but tant de fois, en tant d’occasions différentes, contre certains des meilleurs joueurs de l’histoire mais je ne me suis jamais senti malchanceux”, a exprimé le principal intéressé, demi-finaliste à l’Open d’Australie en 2017 et à l’US Open en 2019.
Sa dernière défaite en Majeur, à l’Open d’Australie, en témoigne : c’était face au futur vainqueur et dix fois titré à Melbourne, Novak Djokovic, au troisième tour.
Dimitrov prêt pour “le grand final”
Aucune raison d’être découragé pour celui qui est sur le circuit professionnel depuis 2018. L’expérience sert à cela : “Je sais que si je continue à faire les bonnes choses en restant en bonne santé, ce qui est le plus important, je profiterai davantage. Donc maintenant, c’est vraiment ma propre bataille. Je ne cherche plus de facteurs externes comme je le faisais quand j’étais junior. Avec ce que j’ai construit au fil des ans, j’ai tout de même un peu d’expérience”, a reconnu Dimitrov devant une petite dizaine de journalistes.
Le Bulgare n’a plus gagné de titre sur le circuit depuis 2017 et quel titre, c’était le Masters de Londres face à David Goffin. Mais depuis, il n’a atteint qu’une finale en 2018 à Rotterdam face à un certain Roger Federer.
“Je suis très excité pour certaines raisons, je ne sais pas pourquoi, c’est comme un second souffle. Pour l’instant, je me concentre pour avoir la meilleure attitude possible et ça me rend heureux”, s’est enthousiasmé le Bulgare qui voit d’un très bon oeil ses dernières saisons sur le circuit.
C’est finalement mentalement que Grigor Dimitrov semble arriver à maturité et à l’écouter, même s’il n’apprendra rien à tous les connaisseurs de ce sport, c’est le plus important : “Je n’ai pas de regrets jusqu’à présent dans ma vie et je ne veux pas en avoir. C’est un sport difficile, très difficile. Il ne vous prend pas seulement physiquement nous le savons tous. Il n’y a pas de secret là-dessus. C’est pourquoi vous devez être très intelligent”, a t-il estimé.
Avant de conclure ce qui sonne comme le dernier jour du reste de sa vie : “Je suis prêt pour le grand final”. Ce grand final débute dès demain en quarts de finale à Marseille : le Bulgare affrontera Alexander Bublik.