65% des joueurs sont vaccinés sur le circuit ATP, et la politique d’incitation avant 2022 est massive
Tennis Majors révèle le contenu d’une communication de l’ATP envers les propres joueurs, qui incite au vaccin contre le COVID-19 en lisant les avantages du statut de vacciné et les inconvénients du statut de non-vacciné en 2022.
Le jour même où un leak de Ben Rothenberg confirmait que l’Open d’Australie était en voie d’être autorisé aux joueurs et joueuses non vaccinés contre le COVID-19, à condition de suivre une quarantaine, l’ATP nous a confirmé que 65% de ses joueurs étaient protégés contre la maladie, selon ses dernières estimations.
L’ATP a ainsi confirmé à Tennis Majors une information donnée par Sébastien Grosjean, capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis, au moment de la présentation de l’équipe de France retenue pour l’année 2021.
L’ATP n’a pas, à notre connaissance, fixé d’objectif à atteindre en terme de population vaccinée, contrairement à la WTA qui espère atteindre les 85%. Mais elle fait tout pour inciter les joueurs à passer par l’injection.
Vaccin pas obligatoire mais statut de non-vacciné très contraignant
Dans une communication aux joueurs envoyée samedi et que nous avons pu consulter, l’ATP indique ne pas faire de la vaccination une obligation pour les participants aux Tours, mais elle liste les différences de commodités offertes sur le circuit aux types de population, vaccinées ou non.
Elles tiennent en six points, applicables sur les circuits Challenger et ATP :
- Les non vaccinés se verront opposés une stratégie de test systématique ;
- Les non vaccinés devront payer au moins en partie leurs tests ;
- Les vaccinés ne seront pas considérés comme cas contacts s’ils fréquentent une personne positive ;
- Les non vaccinés qui auraient à déclarer forfait en cas de test positif ou de statut de cas contact ne seront pas dédommagés avec un prize money ;
- L’ATP ne prendra pas en charge les frais de quarantaine pour les positifs et les cas contacts ;
- Les règles de transports pour les non vaccinés sont susceptibles d’être plus rigides que pour les vaccinés.
L’ATP rappelle aussi, comme elle le fait à chacune de ses communication sur le sujet, qu’elle s’engage à respecter les règles adoptées par les autorités locales de chaque lieu de tournoi et que celles-ci peuvent être plus restrictives encore pour les deux types de population.