Divers : Llodra, Clément, Benneteau et Roux quittent le navire
Le Club France, qui rassemble tous les joueurs ayant représenté la France en Coupe Davis périclite petit à petit. Michaël Llodra (le président du Club France), Arnaud Clément, Julien Benneteau et Lionel Roux ont envoyé leur démission après l’affaire du communiqué de presse de jeudi dernier.
Le Club France se félicitait alors que d’anciens joueurs professionnels présentent leur candidature à la présidence de Ligues, notamment Gilles Moretton, candidat en Auvergne Rhône-Alpes, lors d’une élection qui se tiendra en fin d’année. « Le Président de la FFT (Bernard Giudicelli) ne peut que se réjouir de ces démarches qui feront de ces anciens joueurs de grands dirigeants », disait notamment le communiqué. Ce communiqué est mal passé auprès de ce dernier, puisque les propos le remettent indirectement en cause.
Ancien candidat à la présidence de la FFT et actuel président de la Ligue de Franche-Comté, Jean-Pierre Dartevelle explique la position des joueurs et la vague de démissions : « Ils ont donné leur démission pour ne pas porter préjudice au Club France. Ils n’ont toujours eu en tête que l’intérêt général. C’est dans l’intérêt du Club France, qu’ils ont choisi de faire cela. A la suite de ce communiqué, en effet, il y a eu des pressions, venues, notamment, du Président Bernard Giudicelli qui s’était offusqué de cette démarche. Chaque joueur sera libre de répondre et donner ses raisons individuellement, bien entendu. Mickaël Llodra, Arnaud Clément, Julien Benneteau et Lionel Roux sont des responsables qui sont mis en avant tout par l’intérêt général, de la FFT et du Club France. Dans l’intérêt du club France, ils ont décidé cette prise de distance. Ils n’ont pas fait de politique. Ils ne faisaient pourtant que défendre l’idée que des joueurs peuvent être de grands dirigeants, à la suite de l’affaire Moretton, et au contraire de ce que prône Bernard Giudicelli qui a dit “On n’a pas besoin de grands joueurs mais de grands dirigeants”. C’est une affirmation qui n’a pas lieu d’être. Cette vague de démissions prouve en tout cas que la Fédération Française vit actuellement une dérive dictatoriale. »