Moutet sur son soutien à la PTPA : « Je n’ai pas peur »
Corentin Moutet, qui fait partie des joueurs signataires de la plainte déposée mardi par la PTPA contre les instances du tennis, est revenu dans l’Equipe sur les raisons de son soutien après sa victoire à Miami, mercredi.
C’est une petite bombe, dont on ne connaît pas encore précisément la portée mais qui a connu un retentissement explosif, mardi, lorsque la PTPA (Players Tennis Professionnal Association) a officialisé une vaste action en justice contre les principales instances du tennis, l’ATP, la WTA, l’ITF et l’ITIA. Un total de 22 joueurs se sont associés à cette plainte dont trois Français : Varvara Gracheva, Alice Tubello et Corentin Moutet, qui a franchi mercredi le premier tour du Masters 1 000 de Miami aux dépens du Belge Alexander Blockx.
Après sa victoire, le Français est revenu dans l’Equipe sur les raisons l’ayant poussé à soutenir ce mouvement quand la grande majorité des top joueurs ont préféré faire l’impasse, à l’instar du numéro 3 mondial Carlos Alcaraz qui a expliqué se désolidariser de l’action de la PTPA dont il n’était, selon ses dires, « pas informé ».
je pense qu’il y a beaucoup de choses dans ce système qui doivent être changées. si on peut faire bouger les choses, je suis toujours pour.
« Je pense qu’il y a beaucoup de joueurs qui soutiennent mais peu qui ont envie que leur nom soit public », a expliqué le Parisien. « Moi, ils m’ont demandé si mon nom pouvait être cité, je leur ai dit qu’évidemment. Je n’ai pas peur, je trouve qu’il y a beaucoup de choses qui sont inadmissibles dans ce qui se passe. Ça ne veut pas dire qu’on n’est pas chanceux. Mais je pense qu’il y a beaucoup de choses dans ce système qui doivent être changées. Je ne suis pas frileux. Si on peut donner du soutien aux joueurs qui sont dans le besoin, si on peut faire bouger les choses, je suis toujours pour. Je soutiens le mouvement à 100%. »
Moutet, qui affrontera Alejandro Tabilo au deuxième tour, est entraîné par le Serbe Petar Popovic, un proche du clan de Novak Djokovic, fondateur en 2019 de la PTPA aux côtés du Canadien Vasek Pospisil, et dont l’ancien coach Boris Bosnjakovic œuvre également au sein du syndicat. Djokovic ne fait lui-même pas partie des signataires de la plainte pour ne pas cristalliser l’attention et faire de l’ombre à un mouvement qui se veut collectif, comme l’a expliqué le syndicat.
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