Patrick Mouratoglou : “Nous n’avons plus besoin de convaincre les joueurs de venir à UTS”
L’UTS Nîmes aura lieu les 4 et 5 avril 2025 dans les Arènes de Nîmes. Ce sera la deuxième étape d’UTS Tour après Guadalajara.
Patrick Mouratoglou devant les Arènes de Nîmes – © Julien Nouet
UTS Tour va poser ses bagages à Nîmes pour l’UTS Nîmes qui aura lieu les 4 et 5 avril 2025. C’est la première fois depuis 2021 que la ligue fondée par Patrick Mouratoglou sera organisée en France et c’est la première fois qu’il aura lieu en public sur le sol français. Parmi les quatre joueurs engagés : Gaël Monfils et Ugo Humbert. Les deux autres ont Casper Ruud et Andrey Rublev.
Mardi 8 octobre 2024, l’entraîneur de Naomi Osaka a donné une conférence de presse à Nîmes en compagnie du maire de la ville ainsi que de Vincent Bastide, PDG de Bastide Médical, partenaire titre de l’événement. Avant une séance de questions – réponses, Patrick Mouratoglou a axé sa prise de parole préliminaire sur le prize money.
“Il est de 1 million de dollars, dont 301 000 pour le vainqueur” a révélé Mouratoglou. “Pourquoi ? Parce qu’on veut les meilleurs joueurs, et on veut qu’ils soient motivés. UTS est un tournoi, ce n’est pas une exhibition. Dans les exhibitions, les organisateurs payent les joueurs pour qu’ils viennent jouer. Nous les payons en fonction de leur résultat.”
“Pour gagner de l’argent, il faut qu’ils gagnent leurs matchs. UTS est une vraie compétition dans laquelle les meilleurs joueurs du monde se battent pour gagner, et c’est un format qui est fun et très engageant pour le public.”
Pourquoi organiser un tel évènement dans les Arènes de Nîmes ?
C’est un lieu magique et historique, c’est extraordinaire de pouvoir jouer au tennis ici. Les Arènes de Nîmes donnent une dimension supérieure à notre tournoi. Le mélange de modernité qu’apporte UTS avec le côté historique qu’apportent les Arènes est un mariage parfait. Le tennis était déjà venu ici en 1991 pour la Coupe Davis, on a hâte d’y revenir l’année prochaine. Quand on voit ce site, il est unique.
Sur quelle surface va se jouer Bastide Médical UTS Nîmes ?
Patrick Mouratoglou : La réponse va être très courte, sur terre battue ! Comme historiquement dans les Arènes de Nîmes.
Pourquoi sur terre battue ?
Patrick Mouratoglou : Début avril, ça correspond avec le début de la saison sur terre battue. Les joueurs vont disputer le Masters 1000 de Monte-Carlo dès la semaine suivante. Et c’est important pour eux de jouer sur la même surface. En terme de géographie et de surface, on s’adapte beaucoup pour que les joueurs soient dans les meilleures conditions possibles.
Une ville qui organise un ATP 250 n’aura jamais un plateau comme ça
Patrick Mouratoglou
Comment convaincre les joueurs de venir à l’UTS ?
Patrick Mouratoglou : Les joueurs connaissent très bien UTS car c’est une ligue qui existe depuis 2020, il y a déjà un historique, et nous n’avons pas besoin de les convaincre. Il y a plus de demandes que de places que nous pouvons attribuer et notamment à Nîmes. Beaucoup de joueurs ont envie de participer à ce tournoi. On doit faire des choix, c’est un bon problème ! Le format leur plait énormément, les joueurs sont jeunes et c’est un format qui leur parle. Le prize money est très alléchant aussi. C’est normal c’est leur métier.
Nous sommes dans un lieu exceptionnel, les Arènes de Nîmes. Quand on montre les photos aux joueurs ils n’en reviennent pas, ils ont envie de jouer ici. La situation géographique est également idéale, nous sommes à 3h30 environ de Monte-Carlo, c’est parfait.
Quand seront dévoilés les noms des quatre autres quarts de finaliste ?
Bientôt, on va faire comme d’habitude, on fait une sorte de teasing en dévoilant progressivement le casting de nos tournois. Vous connaîtrez les huit joueurs avant la fin de l’année.
Est-ce que les places seront à un prix raisonnable pour que ça soit un évènement populaire ?
Oui absolument (les places sont à partir de 12 euros pour le vendredi et 15 euros le samedi, ndlr). Nous ne sommes pas dans la logique d’organiser un évènement élitiste, nous voulons un évènement populaire avec une ambience de folie, comme dans un match de football. C’est ce qu’on arrive à faire à chaque fois, et même en Norvège alors que ce n’est pas le genre de la population là-bas. Casper Ruud, le local de l’étape, était même surpris quand on a joué à Oslo en février dernier.
Peut-on espérer avoir dans le futur un ATP 250 à Nîmes ?
Cette question est plutôt destinée au maire ou à Vincent Bastide. Mais je peux vous dire une chose, c’est qu’une ville qui organise un ATP 250 n’aura jamais un plateau comme ça, avec les meilleurs joueurs du monde. C’est aussi ça l’interêt de travailler avec nous parce qu’on amène des joueurs de très haut niveau. Ou alors il faudrait un Masters 1000, mais on ne parle plus des mêmes montants.
