“Il est peut-être trop gentil” : Draper tente de mettre le doigt sur la seule faiblesse de Sinner

Jack Draper a eu du mal à trouver une réponse lorsqu’on lui a demandé quel était le point faible de Jannik Sinner, son bourreau en demi-finales de l’US Open.

Jack Draper et Jannik Sinner - US Open 2024 Jack Draper et Jannik Sinner – US Open 2024 © Imago / Panoramic

Avant les demi-finales de l’US Open, Jack Draper menait 1-0 dans ses confrontations face à Jannik Sinner, grâce à une victoire au Queen’s en 2021. Les temps ont bien changé depuis. Le Britannique l’a appris à ses dépens vendredi. Draper a tout donné mais il s’est incliné en trois manches (7-5, 7-6, 6-2) et ne goûtera pas à sa première finale en Grand Chelem.

“La raison pour laquelle il est numéro un mondial et qu’il perd peu de matches est qu’il est très régulier. Son intensité, sa vitesse de balle, il n’a pratiquement pas de faiblesses et il est capable d’être présent point par point et d’élever son niveau quand il le faut. Mentalement, physiquement, émotionnellement, tout s’améliore constamment et il est solide comme un roc dans tous les domaines. Il est difficile à battre”, a reconnu le principal intéressé en conférence de presse.

Concernant les faiblesses de Sinner, un journaliste a demandé à Draper d’essayer d’en identifier une. Difficile : “Quel est son point faible ? Il n’en a pas beaucoup. Je ne sais pas… Peut-être qu’il est trop gentil.”

“Ce n’est pas vrai”, a plaisanté Sinner lors de sa propre conférence de presse lorsqu’on lui a rapporté les propos de Draper.

Sinner DÉSIREUX DE CONTINUER À S’AMÉLIORER

Blague à part, le vainqueur de l’Open d’Australie a été capable, contrairement à son adversaire, de mettre le doigt sur certaines de ses propres faiblesses.

“Parfois, je rate des volées. Le choix des coups peut être encore difficile… J’ai l’impression que je peux l’améliorer un peu. Il y a aussi des petites choses, des petits détails qui font une grande différence à haut niveau. Il est certain que mon équipe et moi-même savons ce que nous devons améliorer. Par exemple, aujourd’hui, j’aurais peut-être dû aller un peu plus au filet”, a admis celui qui jouera sa deuxième finale en Grand Chelem face à Taylor Fritz dimanche.

Jannik Sinner US Open 2024 poing serré
© Chryslène Caillaud / Panoramic

“Il faut du temps… ce n’est pas de la magie, non ? Il faut passer par certains moments. J’ai perdu des matches même quand je faisais les bonnes choses et il faut continuer à travailler là-dessus, et parfois j’ai gagné des matches même en faisant les mauvaises choses. Il faut donc toujours parler avec son équipe et essayer de trouver le bon équilibre”

Sinner qui s’améliore encore ? C’est une idée effrayante pour le reste de la concurrence.

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