Rybakina, autrefois invitée surprise de Wimbledon et désormais une des grandes favorites pour les années à venir
Face à l’ukrainienne Elina Svitolina, Rybakina a clairement assumé son statut de N°4 mondiale. Elle s’est imposée (6-3, 6-2) face à l’épouse de Gaël Monfils. 61 minutes ont suffi pour convaincre les observateurs que la Kazakh était la mieux placée pour remporter Wimbledon. Une performance déjà accomplie en 2022, mais cette fois à la surprise générale.
Le 9 juillet 2022, Elena Rybakina née à Moscou mais naturalisée Kazakhstanaise remporte son premier tournoi du Grand Chelem à Wimbledon. Un succès surprise pour cette joueuse alors classée 17e mondiale, qui comme le rappelle notre experte invitée “profite notamment d’un haut de tableau ouvert en l’absence des joueuses russes et biélorusses bannies par la Fédération Britanniques et les échecs prématurées des têtes de série.”
Seule Ons Jabeur (n°2 mondiale à l’époque) tient son rang jusqu’à la finale avant de s’incliner contre Rybakina. À l’époque, la jeune naturalisée ne fait même pas figure d’outsider et après un premier set dominé par la Tunisienne nettement plus expérimentée, Rybakina parvient à renverser la situation et s’imposera nettement sur les deux sets suivants. Après 1h47 de tennis de haute volée, elle s’impose (3-6, 6-2, 6-2) et devient la première joueuse du Kazakhstan à soulever un trophée en Grand Chelem, elle qui était majoritairement inconnue du grand public quelques semaines plus tôt.
Une belle surprise, encore magnifiée par son histoire en junior : une enfant de Moscou rêvant de devenir patineuse ou gymnaste doit abandonner ses deux sports parce qu’on la déclare trop grande (elle mesure 1,84m aujourd’hui). Elle se met au tennis à six ans, finit un beau parcours junior :
- un Trofeo Bonfiglio remporté face à Iga Swiatek
- demi-finales à Roland Garros et l’Open d’Australie
- une dernière saison en tant que 3e mondiale
Pourtant à ses débuts chez les pros, le président de la Fédération russe juge qu’elle n’est pas assez prometteuse, et elle a du mal à trouver un coach personnel. Le Kazakhstan (ainsi qu’une quinzaine d’universités américaines) lui propose de la naturaliser pour qu’elle puisse rejoindre leur fédération, trouve un coach en la personne de Stefano Vukov et quatre ans plus tard, elle gagne un Wimbledon dont les Russes sont exclus en raison de l’invasion de l’Ukraine. Même son coach ne “s’y attendait pas.”
Une Cendrillon bientôt reine ?
Ces parcours inattendus ou atypiques, sont ce que les anglophones appellent « une histoire à la Cendrillon » (Cinderella story) : une inconnue que personne n’attend qui bouleverse la hiérarchie et les pronostics. Et ces histoires, les romantiques du sport en raffolent ! Surtout quand Cendrillon confirme les années suivantes, et passe d’invitée surprise à reine du bal pour des années à venir !
Si personne ne l’attendait en 2022, la victoire en finale de Rybakina cette année semblait aussi garantie qu’un. Pourtant, elle s’inclinera tout de même en demies face à la Tchèque Barbora Krejcikova, qui soulèvera ensuite le bol Venus Rosewater le 13 juillet.
La défaite en demi-finale était inattendue, mais elle n’a pas entamé la réussite de Rybakina. Sa ténacité et son talent ont été évidents tout au long du tournoi, et elle a mérité d’être récompensée pour ses efforts. Maintenant que le tournoi est terminé, nous pouvons passer à d’autres activités passionnantes telles que les jeux en ligne, qui permettent de vivre l’excitation et le plaisir dans le confort de sa propre maison.
Personne ne conteste le fait que les jeux sportifs et les jeux en ligne sont deux choses complètement différentes. Mais il arrive que l’on veuille ressentir l’excitation du jeu en restant allongé sur son canapé en ligne, sans surentraînement physique. D’autant plus que le marché des jeux en ligne a une offre casino bonus sans dépôt, qui vous aidera à ne même pas investir dans les premiers jeux et à obtenir déjà peut être un gagnant-gagnant.
Elena Rybakina a d’ores et déjà séduit la planète tennis, grâce à son parcours surprenant certes mais aussi son service redoutable (196km/h, le plus véloce du circuit) ainsi qu’un jeu agressif fait de déplacements rapides et efficaces, ce qui est peu commun pour une joueuse d’une telle envergure. En somme, Elena Rybakina a manqué l’occasion de réaliser un doublé la semaine dernière, nul doute qu’elle va rester favorite des bookmakers pour encore plusieurs éditions de Wimbledon.