Alcaraz 2024 – Nadal 2012, même combat : “Il faut aimer souffrir”

Carlos Alcaraz s’est qualifié pour la finale de Roland-Garros en battant Jannik Sinner en cinq sets ce vendredi à Paris.

Carlos Alcaraz, Roland-Garros 2024, Rafael Nadal Open d'Australie 2012 Carlos Alcaraz, Roland-Garros 2024 – © Federico Pestellini. Rafael Nadal Open d’Australie 2012 – © Zuma / Panoramic

Le cri et l’émotion sur le visage de Carlos Alcaraz au moment de sa victoire ont montré ce que représente cette qualification pour la finale de Roland-Garros pour l’Espagnol. Le numéro trois mondial est venu à bout de Jannik Sinner après cinq sets et 4h09 de jeu ce vendredi sur le court Philippe-Chatrier. 

Mené deux manches à une, le joueur de 21 ans a peiné à jouer son meilleur tennis face à Jannik Sinner avant de finalement trouver la clé dans le dernier acte de cette demi-finale. Grand sourire au moment de parler au micro d’Alex Corretja à l’issue de sa victoire, Carlos Alcaraz a expliqué qu’il avait apprécié cette bataille contre son rival italien.

« Il faut aimer souffrir. Encore plus sur la terre battue, ici à Roland-Garros. De longs rallyes, des matchs de 4 heures, 5 sets. Il faut se battre. Il faut souffrir. Mais comme je l’ai souvent dit à mon équipe, il faut aimer souffrir. » a déclaré le joueur espagnol. Des mots qui rappellent ceux de son compatriote et modèle Rafael Nadal après sa défaite en finale de l’Open d’Australie 2012 contre Novak Djokovic

C’est agréable de se battre, d’essayer d’aller jusqu’à la limite

Rafael Nadal, Open d’Australie 2012

« C’est agréable de se battre, d’essayer d’aller jusqu’à la limite, d’amener son corps au bout de ses possibilités. C’est quelque chose que j’aime vraiment, et j’aime toujours souffrir. Lorsque vous êtes en forme, passionné par le jeu, prêt à jouer, vous êtes capable de souffrir et d’apprécier la souffrance. »

« C’est ce que j’ai ressenti aujourd’hui, et c’est une très bonne sensation. J’ai souffert pendant le match, mais j’ai apprécié tous les problèmes que j’ai eus pendant tout le match. J’ai essayé d’être là, de trouver des solutions tout le temps. J’ai beaucoup joué avec mon cœur. J’ai beaucoup joué avec mon esprit, et c’est quelque chose qui est agréable à vivre et pas seulement à jouer au tennis. »

Carlos Alcaraz est devenu le plus jeune joueur de l’ère Open à avoir réussi à se qualifier en finale d’un Grand Chelem sur chaque surface. Il défiera Alexander Zverev dimanche en finale de Roland-Garros, pour tenter d’apposer son nom sur la coupe des Mousquetaires aux côtés de son idole Rafael Nadal. 

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