Le procès de Zverev pour violences conjugales se termine par un accord à l’amiable
L’Allemand était accusé d’avoir étranglé son ex-petite amie Brenda Patea, mais le procès s’est terminé par un accord à l’amiable entre Zverev et Patea.
Alexander Zverev a mis fin à son procès pour violences conjugales en concluant un accord à l’amiable avec son ancienne compagne Brenda Patea. Le couple “est arrivé à la conclusion qu’il souhaitait résoudre ce conflit de manière pacifique, également dans l’intérêt de leur enfant commun”, a expliqué la porte-parole du tribunal, Inga Wahlen.
L’Allemand avait été accusé par Patea de violences physiques à son encontre. Plus précisément, Zverev aurait poussé son ancienne compagne contre un mur et l’aurait étranglée dans la nuit du 20 mai 2020.
Une semaine après le début du procès à Berlin, un paiement de 200 000 euros a été accepté par les deux parties en guise de règlement équitable. L’accord a été présenté au tribunal de Berlin-Tiergarten et accepté, ce qui signifie que le procès prend fin avec effet immédiat et qu’aucune autre action ne sera entreprise.
Sur le montant total, 150 000 euros seront versés au Trésor public allemand et 50 000 euros seront versés à un fonds collectif pour les institutions caritatives dans un délai d’un mois à compter de la date de l’accord.
Les termes de l’accord entre les deux parties ne sont pas encore connus. “Alexander Zverev a accepté cette situation afin de raccourcir la procédure, notamment dans l’intérêt de leur enfant”, indique un communiqué d’Anna Sophie Heuchemer et Katharina Dierlamm, les avocates de Zverev. Compte tenu de l’accord conclu, l’Allemand sera considéré comme innocent.
“Le règlement financier n’aboutit pas à une déclaration de culpabilité ou à un aveu de culpabilité. La présomption légale d’innocence n’est pas affectée”, comme l’ont expliqué les avocats de Zverev.
Zverev, actuel numéro 4 mondial, affrontera Casper Ruud en demi-finale de Roland-Garros plus tard dans la journée.