Djokovic : “Je suis sur la bonne voie pour atteindre mon pic de forme à Roland-Garros”
À l’occasion du Masters 1000 de Rome, le Serbe fait son retour à la compétition. Après sa demi-finale à Monte-Carlo, il avait choisi de ne pas s’aligner à Madrid.
Ce week-end, à Rome, Novak Djokovic va reprendre du service. En étant reposé après une courte pause, et prêt à relever les défis de la fin de saison sur terre battue.
Absent du circuit depuis Monte-Carlo, le numéro 1 mondial a choisi de zapper Madrid pour offrir à son corps le luxe du répit, du temps sans compétition, et de s’entraîner. Il ne se laisse pas dicter son calendrier par l’enchaînement des tournois et choisit quand il est bon pour lui de s’aligner, en ayant une vision globale de sa saison axée sur les levées du Grand Chelem.
Actuellement, le Serbe n’a qu’un but, atteindre son pic de forme à Roland-Garros, où il est tenant du titre. Une victoire à Paris lui permettrait de s’emparer du record absolu – hommes et femmes confondus, peu importe les ères – de 25 titres du Grand Chelem en simple. Devant les journalistes à Rome mercredi, il a semblé confiant quant à ses choix visant à le mener vers cet objectif.
“J’ai eu beaucoup de temps pour me reposer, et avoir un bon bloc d’entraînement”, a-t-il expliqué. “Je suis arrivé ici (à Rome) il y a deux jours pour taper la balle sur le court central. Avant mon premier match, j’aurai donc passé quatre ou cinq jours à m’entraîner avec les meilleurs joueurs du monde.”
“C’est clairement différent de s’entraîner avec des joueurs de ce niveau, de disputer des sets d’entraînement, pour voir où en est mon jeu et me mettre sur de bons rails afin d’être en forme pour le premier match officiel”, a-t-il détaillé. “Je pense être sur la bonne voie pour atteindre mon pic de forme à Roland-Garros. J’espère pouvoir mieux jouer ici, à Rome, que je ne l’ai fait à Monte-Carlo. Mon souhait, évidemment, est toujours d’aller le plus loin possible.”
Retour d’un ancien préparateur physique, et bonne préparation
Djokovic a ajouté que l’allongement de la durée du Masters 1000 de Rome à 12 jours, contre une semaine auparavant, devrait l’aider à faciliter sa reprise de la compétition. Concernant son équipe, récemment séparé de Goran Ivanisevic, il est heureux de son association avec Nenad Zimonjic comme une sorte de consultant-coach, et du retour de son ancien préparateur physique : Gebhard Phil-Gritsh.
“Ça ne m’a pas pris beaucoup de temps pour m’adapter à son programme et son approche”, a expliqué Djokovic. “On se connaît très bien l’un l’autre. C’est pourquoi je nous ai sentis sur la même longueur d’onde dès le début par rapport à ce que nous voulons faire, la façon dont nous voulons approcher le programme d’entraînement sur et en dehors du court. Et c’est aussi le cas avec Nenad (Zimonjic).”
“Donc, oui, je suis ravi de la façon dont se sont déroulé les dix, quatorze derniers jours en ce qui concerne l’entraînement, la préparation avant ce tournoi (de Rome), et plus particulièrement pour Roland-Garros, Wimbledon et les Jeux olympiques. Je me prépare surtout pour cet enchaînement.”
“Maintenant, nous verrons comment ce travail va se traduire sur le terrain, pour se transformer en bonnes performances.”