Alcaraz : “Le conseil que me donne le plus souvent Ferrero, c’est de sourire”
Interrogé à Miami sur sa relation particulière avec Juan Carlos Ferrero, Carlos Alcaraz a expliqué que les conseils prodigués par son entraîneur étaient souvent très basiques.
C’est un point sur lequel Carlos Alcaraz doit parfois essuyer quelques critiques, venant de ceux lui reprochant une trop grande dépendance – tactique et émotionnelle – à son entraîneur Juan Carlos Ferrero, que l’on voit souvent très bavard depuis sa box pendant ses matches. Interrogé sur sa relation très spéciale avec l’ancien numéro 1 mondial, qui l’entraîne depuis ses 14 ans, l’Espagnol n’a pas caché qu’un simple mot de sa part, parfois, pouvait l’aider à inverser le cours d’un match très disputé.
“Ce qu’il me dit dépend aussi du déroulement du match, si je suis en souffrance, si j’ai des problèmes ou pas à résoudre”, a-t-il expliqué à Miami – dans des propos relayés sur le site de l’ATP -, où “Carlitos” avait remporté son premier Masters 1 000 en 2022. “Mais je peux vous dire que l’une des choses qu’il me dit le plus souvent, c’est : ‘souris’ !
Quand il est dans ma box, c’est evidemment une grande aide.
Carlos Alcaraz
Sous la conduite de l’ancien vainqueur de Roland-Garros, Carlos Alcaraz a remporté 13 titres à 20 ans dont deux Grands Chelems et cinq Masters 1 000, un cap que seul Rafael Nadal avait déjà atteint avant lui au même âge. “On travaille ensemble depuis six ans, quand il a commencé à voyager avec moi, c’était pour jouer des tournois de Grade 4 sur le circuit junior. C’est un beau voyage qu’on a fait ensemble”, a commenté le récent vainqueur d’Indian Wells. “Juan Carlos est quelqu’un qui compte beaucoup pour moi et quand il est dans ma box, c’est évidemment une grande aide.”
Et c’est vrai que, même s’il a toujours déclaré que l’absence de Ferrero en début de saison (en raison d’une opération du genou) ne changeait rien pour lui, Alcaraz, hasard ou pas, n’y avait pas été tout à fait lui-même. Complètement retrouvé sur cette tournée nord-américaine, il espère reconquérir le Miami Open, où il avait été battu l’an dernier en demi-finales par Jannik Sinner, et ainsi devenir le huitième joueur à réaliser le “Sunshine Doublé” (doublé Indian Wells/Miami), le premier depuis Roger Federer en 2017.
“Je me sens bien, avec beaucoup de confiance désormais”, a-t-il conclu. “Je crois que mon jeu est en place, je me sens bien physiquement et mentalement. Je suis prêt pour le tournoi.” Pas une bonne nouvelle pour Aleksandar Vukic ou son compatriote Roberto Carballes Baena, qui sera son premier adversaire en Floride.