“Je ne mangeais qu’une seule fois par jour” : Djokovic a gagné sa bataille face au virus, son plus gros adversaire cette semaine
Le Serbe est revenu sur l’épisode du virus qui l’avait handicapé en milieu de semaine à Paris, notamment en huitièmes de finale face à Tallon Griekspoor.
La salle de presse était presque pleine ce dimanche au moment où Novak Djokovic s’est présenté face aux journalistes avec son trophée. Une première depuis le début du tournoi. Le Serbe venait de remporter son 7e titre au Rolex Paris Masters, son 40e en Masters 1000 et son 97e au total. Après une finale totalement maîtrisée face à Grigor Dimitrov, loin de ses standards actuels (6-4, 6-3).
Mais avant de se présenter sur le court central de l’Accor Hotel Arena ce dimanche, le numéro mondial en avait bavé lors de ses tours précédents. 2h40 en huitièmes de finale face à Tallon Griekspoor, 2h54 en quarts face à Holger Rune et 3h01 en demi-finales face à Andrey Rublev.
Djokovic avait avoué, après sa victoire face au Néerlandais, être touché par un virus. “Il est difficile d’avoir l’esprit clair quand on passe plus de temps sur le siège des toilettes que sur le terrain au cours des trois derniers jours” avait-il expliqué en zone mixte.
Dimanche, pour la première fois de la semaine, Djokovic s’est présenté comme guéri.
“Je ne pouvais pas beaucoup manger ces derniers jours. Je ne mangeais qu’une seule fois par jour et j’avais besoin simplement de ‘survivre’ avec du liquide. Tout ce que je mangeais sortait tout de suite pour tout dire et puis, bien sûr, on a des maux de tête, on sent des étourdissements, on se sent faible même pour un athlète professionnel, quand vous êtes sur le court”, a t-il raconté en répondant à un journaliste qui lui demandait des conseils pour sa femme, également touchée par des maux d’estomac et curieuse de savoir comment on pouvait s’en sortir de cette façon.
Djokovic avait choisi de se battre
Un mois et demi après sa finale remportée à l’US Open, Djokovic s’est battu avec lui même toute la semaine. Il s’est surtout sorti, encore une fois, de situations compliquées que beaucoup de joueurs auraient lâché. Il est un immense champion et il doit assurément à sa faculté à résister dans les jours sans.
“Soit on déclare forfait, on évite le match, ou alors on puise toute son énergie ailleurs, de l’adrénaline que l’on ressent, on puise son énergie du public, de tout le reste, pour prendre le contrôle et c’est ce que j’ai essayé de faire. J’ai essayé de trouver cette énergie supplémentaire ici et là. J’ai eu mal à l’estomac et je le ressens comme tout le monde. Pour moi, cela a duré peut-être moins longtemps que votre épouse mais pendant trois, quatre jours, je l’ai bien ressenti” a t-il expliqué.
Le virus aura probablement été son plus gros adversaire cette semaine à Paris. Mais même celui-ci ne l’a pas arrêté. Qui peut vraiment l’arrêter ?