Zverev, touché aux ischio-jambiers contre Alcaraz : “Je ne pouvais plus pousser au service”
Après sa défaite contre Carlos Alcaraz en quart de finale de l’US Open, Alexander Zverev a révélé souffrir d’une douleur à la jambe gauche.
Battre Carlos Alcaraz actuellement est une tâche ardue. Alors, en étant diminué physiquement, ça devient mission impossible.
C’est ce qui est arrivé à un Alexander Zverev balayé en trois manches par le tenant du titre mercredi soir, à New York, en quarts de finale de l’US Open.
Après un premier set accroché jusqu’à 3-3, Zverev, qui a ensuite perdu neuf des onze jeux suivants, a révélé avoir ressenti une douleur à partir du deuxième set.
“J’étais dans le match au premier set”, a déclaré l’Allemand en conférence de presse. “J’aurais pu le breaker (il a eu deux occasions à 3-3), ça aurait pu tourner dans mon sens, mais ça n’a pas été le cas. Puis, dans la deuxième manche, j’ai senti quelque chose au niveau des ischio-jambiers et des fessiers, côté gauche. Je ne pouvais plus pousser au service. La vitesse de mon service a donc beaucoup baissé comparé aux tours précédents.”
“J’avais besoin d’un bon service, surtout contre lui, sinon ça devient compliqué”, a-t-il ajouté. “Je pense que ça m’a enlevé ma meilleure arme, et c’est difficile de pouvoir rivaliser sans ça.”
“Le plus gros problème, c’était pour pousser (sur les jambes) au service” – Alexander Zverev
Malgré une bataille éreintante de 4h41 contre Jannik Sinner au tour précédent, Zverev, qui a souhaité à Alcaraz de gagner le tournoi lors de la poignée de main, a assuré qu’il se sentait bien au début du match.
“C’est juste apparu comme ça (la douleur aux ischio-jambiers)”, a-t-il affirmé. “Et ça m’a vraiment gêné. Un peu pour courir, mais surtout pour pousser au service. Si ma vitesse de service diminue, mon pourcentage également, et c’est alors très difficile de rivaliser avec Carlos.”
Si, en dernier recours, Zverev a appelé le kiné, il avait bien conscience que celui-ci ne pourrait pas faire grand-chose pour lui
“Je déteste faire appel au kiné”, a-t-il déclaré. “D’après moi, beaucoup de joueurs le font pour les mauvaises raisons, pour casser le rythme.”
“Je déteste ça parce que, au final, vous appelez le kiné mais vous ne savez pas exactement ce que vous avez, on est d’accord ?”, a-t-il ajouté. “Et si vous avez une déchirure ou un autre problème, qu’est-ce que le kiné va bien pouvoir faire en trois minutes ? Il ne va pas vous guérir. Le kiné, c’est bien pour vous strapper.”
“Au final, je suis sorti du court, le kiné, dans le vestiaire, m’a un peu manipulé et il a senti que quelque chose clochait”, a continué le natif d’Hamboug. “Il m’a dit que je pourrais souffrir d’une petite déchirure. Mais je n’en sais rien, donc je ne vais pas dire que j’ai perdu à cause de ça. Mais ça n’allait pas disparaître tout seul, surtout en retournant sur le court pour courir sur une amortie trois minutes plus tard.”