US Open : les balles utilisées cette année seront les même pour les hommes et pour les femmes
Cinquante ans après avoir instauré la parité des gains, l’US Open a mis en place la parité des balles, qui seront les mêmes cette année pour les hommes et pour les femmes. Enfin.
On célèbre cette année le cinquantenaire de la parité des gains à l’US Open qui, sous l’impulsion de Billie Jean King, avait été le premier grand événement sportif à proposer, dès 1973, un prize money identique pour les hommes et pour les femmes. Novateur dans ce domaine, le Grand Chelem américain restait en revanche le seul à proposer jusqu’à présent des balles différentes pour le tournoi masculin et le tournoi féminin.
Une distinction mise en place au début des années 80, mais qui ne sera plus faite à compter de cette édition 2023. Le tournoi féminin, disputé jusqu’à présent avec des balles un peu plus légères, sera joué avec les mêmes balles Wilson Extra Duty utilisées par les hommes.
Comme sur bien des sujets en Grand Chelem, il a fallu une multiplication de plaintes l’année dernière sur les balles – beaucoup de joueuses les trouvant trop volatiles et difficiles à contrôler – pour que les choses bougent enfin.
“Chaque année, c’est la WTA qui nous informe avec quelle balle elle souhaite jouer, c’est sa décision”, a expliqué Stacey Allaster, directrice de l’US Open, à la veille du coup d’envoi du tournoi (28 août-10 septembre). “En ce moment, c’est une période d’essai, la WTA sonde les joueuses. La Wilson Duty Extra a d’ailleurs été utilisée à Montréal et à Cincinnati. Elle nous donnera son feed-back à la fin du tournoi, et nous verrons alors si l’on continue ou si on revient aux anciennes balles. Au bout du compte, la décision revient à 100% aux joueuses et c’est très bien comme ça.”
Pour l’instant, le changement semble avoir été accueillie positivement par les joueuses. “J’ai l’impression que c’est plus logique de jouer avec cette balle parce qu’elle est plus durable que la précédente, qui était plutôt conçue pour la terre battue”, a ainsi réagi la tenante du titre, Iga Swiatek. “En tout cas, celle-ci semble plus facile à contrôler. Mais ce n’est que mon avis.”
On attend les autres, après les premiers matches.