Jacquemot, Couacaud, Gaston et Droguet : les Français se qualifient en masse (et dans la sueur) à l’US Open
Trois Français (Couacaud, Gaston, Droguet) et une Française (Jacquemot) se sont extirpés des qualifications de l’US Open, qui se sont achevées cette nuit. Un beau score.
On ne sait si cela préfigure d’un tournoi réussi pour les Français, mais le contingent tricolore a en tout cas réussi ses qualifications de l’US Open, qui se sont achevées cette nuit, en hissant quatre des siens dans le tableau final : Enzo Couacaud, Hugo Gaston et Titouan Droguet, chez les hommes, ainsi qu’Elsa Jacquemot, chez les femmes, ont ainsi décroché leur précieux sésame.
Un score historiquement élevé, et d’autant plus satisfaisant qu’il a été acquis dans la sueur au terme, pour certains, d’un parcours rocambolesque. Enfin, pas pour Enzo Couacaud qui avait été le premier à réussir son examen (dès vendredi contre Giulio Zeppieri, 3/6, 6/1, 6/1) dont il est un grand spécialiste puisque c’est la cinquième fois sur les six derniers Grands Chelems qu’il passe ainsi la jungle des “qualifs”.
En revanche, c’est une grande première et un bel exploit pour Titouan Droguet, 172eme mondial et qui intègrera ainsi pour la première fois le tableau d’un tournoi du circuit principal. Il l’a gagné de haute lutte, et pas n’importe comment après avoir battu la tête de série numéro 2 Cristian Garin, l’ancien double quart de finaliste de l’Open d’Australie Tennys Sandgren (après avoir été mené 5-2 au troisième set) et enfin, samedi, le Belge Kimmer Coppejans 7/5 au troisième set.
Un tirage plutôt clément pour le tableau final
Malgré son expérience beaucoup plus importante sur le circuit, Hugo Gaston a mine de rien, lui aussi, réussi à passer les qualifications d’un Grand Chelem pour la première fois de sa carrière. Et lui aussi l’a fait avec la manière en remontant le handicap d’un set dans chacun de ses trois matches, survivant notamment à un marathon de plus de 3h au deuxième tour contre le Japonais Yuta Shimizu (4/6, 7/6(6), 7/6(6)), qui était passé à deux points du match. Le Toulousain a fait plus court samedi face au Slovaque Lukas Klein (1/6, 6/3, 6/1).
Mais la palme du plus gros miracle revient, chez les filles, à Elsa Jacquemot qui avait sauvé sept balles de match au deuxième tour contre la Canadienne Diana Schnaider (6/7(5), 7/5, 6/3). C’est également la première fois que la Lyonnaise, victorieuse samedi de la Néerlandaise Arianne Hartono (7/6(3), 6/1), s’extirpe des qualifications d’un Grand Chelem.
Des qualifications qui se sont toutefois achevées sur une petite déception avec la défaite d’Artur Cazaux, qui a menait 7/6(4), 4-4 face à l’Italien Stefano Travaglia avant de craquer et de perdre huit des neuf derniers jeux du match. On aurait pu, sans quoi, parler de journée parfaite.
Le tirage des qualifiés français
. Titouan Droguet – Lorenzo Musetti (ITA/ N.18)
. Hugo Gaston – Sho Shimabujuro (JAP/Q)
. Enzo Couacaud – Jiri Vesely (RTC)
. Elsa Jacquemot – Lesia Tsurenko (UKR)