Zverev estime qu’il aurait pu battre Nadal à Roland-Garros en 2022 : “J’ai senti que cela aurait pu être ma semaine”
Pour Eurosport, Alexander Zverev est revenu sur cette demi-finale tragique pour lui contre Rafael Nadal lors du dernier Roland-Garros.
Personne n’a oublié le cri déchirant qui avait glacé en l’espace d’une seconde un court central Philippe-Chatrier pourtant en ébullition ce 3 juin dernier après trois heures de tennis d’un niveau à donner le vertige par moment.
En revanche, la terrible blessure d’un Alexander Zverev qui semblait alors le seul dans le tournoi à pouvoir faire chuter Rafael Nadal est venue faire oublier le début de match incroyable qu’avait réussi le géant allemand avant que cette course pourtant anodine pour tenter de ramener un coup droit long de ligne de l’Espagnol ne le bascule en plein cauchemar.
De longues minutes plus tard, le numéro trois mondial appelé éventuellement à grimper sur le trône de numéro un en cas de premier sacre à Paris (et en Grand Chelem) avait quitté le stade sur des béquilles. Zverev avait, certes, cédé le premier set au jeu décisif au maître des lieux mais dans le deuxième set, déjà plus long que le premier, c’est lui qui faisait la course en tête.
Zverev : “J’aurais pu le faire”
Aujourd’hui, avec du recul et juste avant de réussir son entrée en lice à Monte-Carlo face au Kazakh Alexander Bublik, le Hambourgeois, aujourd’hui 16e au classement, est certain qu’il aurait pu l’emporter ce jour-là. Il l’a avoué sur Eurosport avant de poser ses valises sur le Rocher.
“Pour plusieurs raisons, j’aurais pu le faire. Je ne veux pas paraître arrogant. Rafa est évidemment le meilleur joueur à jamais sur cette surface donc vous ne savez jamais ce qui peut se passer (…) Bien sûr, il peut continuer et aller gagner son 14e Grand Chelem. Mais j’avais l’impression de jouer mon meilleur tennis que j’ai jamais joué sur cette surface.”
“Donc pour une raison quelconque, j’ai senti que je pouvais au moins rivaliser avec lui, ce que je faisais”, a confié Zverev, conscient également qu’il “aurait aussi pu perdre ce match” s’il ne s’était pas blessé. “J’ai senti que cela aurait pu être ma semaine”, avoue d’ailleurs le grand malheureux de la quinzaine.