Blessé à la cuisse, Djokovic est surtout content de pouvoir jouer à Melbourne : “Je pensais que ce ne serait pas possible”
Novak Djokovic a également expliqué qu’il n’avait pas penser une seule seconde à abandonner.
Il ne reste qu’un seul vainqueur de Grand Chelem dans le tableau de l’Open d’Australie, et pas des moindres ! Novak Djokovic, 21 titres au compteur, est en huitième de finale à Melbourne pour la cinquième année consécutive, la 15e dans sa carrière. Le nonuple vainqueur du tournoi, en quête d’un dixième sacre, aurait pourtant pu ne pas être présent en 2023. Encore à cause de son statut vaccinal ? Non, pas cette fois.
Le Serbe s’est blessé aux ischio-jambiers de la cuisse gauche au début du mois à Adélaïde, lors de sa demi-finale face à Daniil Medvedev. Et ce soucis physique le perturbe désormais à Melbourne. Novak Djokovic a notamment fait appel au physiothérapeute à deux reprises pendant le troisième tour de l’Open d’Australie contre Grigor Dimitrov, et a montré quelques signes de souffrance sur le court, des grimaces et des étirements sur la Rod Laver Arena.
En conférence de presse ce samedi, le numéro cinq mondial a même fait une sacrée confidence aux journalistes présents à Melbourne. “Je suis juste très reconnaissant de pouvoir jouer. Vu comment ça se présentait juste avant le début du tournoi, je pensais que ce ne serait pas possible. Je suis toujours là et je m’accroche encore. Je ne voulais pas me retirer du tournoi car je voulais voir comment je me sentirais sur le court.”
Djokovic sur sa douleur : “C’est vraiment des montagnes russes”
Depuis le début du tournoi, Novak Djokovic se présente sur le court avec un bandage au niveau de sa cuisse gauche. Et s’il avait été très convaincant lors de son premier tour face à Roberto Carballes Baena, le joueur de 35 ans a inquiété contre Enzo Couacaud, contre qui il a perdu son unique set pour le moment, et Grigor Dimitrov. En conférence de presse, le Serbe a donné plus de détails aux journalistes concernant ses sensations sur le court avec cette douleur.
“Ça commence toujours bien dans les derniers matchs, y compris celui-ci, et puis sur certains mouvements, ça empire. Oui, les pilules font effet, ainsi que la crème chaude et d’autres trucs. Ça marche un peu, puis plus du tout, puis ça marche à nouveau. C’est vraiment des montagnes russes, honnêtement. Cela demande beaucoup d’énergie de ma part, mentalement et physiquement, pour faire face au match avec mon adversaire et aussi à un état physique pas idéal. Mais c’est comme ça. C’est une sorte de circonstances que vous devez accepter.”
Novak Djokovic a désormais un jour de repos pour récupérer et tenter d’être prêt physiquement à affronter pour la première fois de sa carrière l’Australien Alex de Minaur, 24e mondial. Un joueur qui est souvent décrit comme étant “une pile électrique” sur le court, qui se bat sur toutes les balles. Un vrai test pour l’homme aux 21 titres du Grand Chelem et pour sa cuisse gauche.