Avant l’abandon de Zverev, Nadal était en mode « survie » face à des conditions humides et un adversaire impressionnant
Souvent dominé à l’échange et gêné par des conditions humides, Rafael Nadal a réussi à s’en sortir avant l’abandon de Zverev.
Bandeau sur la tête et le regard noir, Rafael Nadal est entré sur le court en ayant activé le mode combattant, celui qui lui permet d’être presque invincible à Roland-Garros, où il s’est déjà imposé à 13 reprises. Un état d’esprit s’est transformé en mode “survie” ce vendredi pour sa demi-finale sur le court Philippe-Chatrier.
Favori après son superbe succès face à Novak Djokovic mardi soir, Rafael Nadal a pourtant été malmené et dominé par Alexander Zverev pendant presque deux sets. Mais l’Espagnol, connu notamment pour sa légendaire combativité, n’a eu cesse de chercher des solutions pour résister aux assauts de l’Allemand, qui évoluait à son meilleur niveau. Et avant l’abandon du numéro trois mondial, c’est bien Nadal qui menait un set à zéro, un peu contre le cours du jeu.
« Il a commencé le match en jouant incroyablement bien, honnêtement. Ça a été un miracle de gagner ce premier set. Mais j’étais là, à me battre et à essayer de trouver des solutions, tout le temps. Oui, ça a été un match très, très dur. Je pense qu’il a commencé le match en jouant incroyablement bien. Je sais ce que ça représente pour lui, de se battre pour gagner son premier Grand Chelem. »
Les conditions humides ont beaucoup gêné Nadal
Les deux joueurs ont disputé cette demi-finale sur un court Philippe-Chatrier avec le toit fermé en raison de la pluie. Des conditions humides et indoor qui ont posé beaucoup de problèmes à un Rafael Nadal trempé après seulement quelques minutes de jeu. À la fin du premier set, l’Espagnol a notamment fait signe à son équipe qu’il trouvait les balles extrêmement lourdes.
« Les conditions étaient très lentes, parce qu’il y avait beaucoup d’humidité. La balle était super lourde et difficile à faire tourner. Donc je pense que les conditions n’étaient pas idéales pour moi cet après-midi. C’est pourquoi je n’ai pas été en mesure de lui faire mal autant que je voulais. Avec ces conditions lourdes, il a senti que ma balle ne créait pas l’impact qu’elle crée normalement contre son coup droit ou contre son revers. »
« Je sais par expérience que dans ces conditions, je souffre un peu plus sur le plan physique. Ça m’est arrivé en Australie contre Shapovalov. Aujourd’hui c’était différent, mais j’ai quand même souffert. Il y a eu beaucoup de hauts et de bas pendant le match, mais nous avons produit un bon niveau de tennis avec de beaux points. »
Rafael Nadal va devoir se rappeler des solutions adoptées ce vendredi face à Alexander Zverev. Dimanche, la pluie est annoncée sur Paris et l’Espagnol jouera certainement sa finale sur un court Philippe-Chatrier avec le toit fermé.