Zverev nie “catégoriquement” les nouvelles accusations de Sharypova et évoque une possible action en justice
Alexander Zverev a nié en bloc les accusations dont il fait l’objet de la part d’Olga Sharypova, son ex-compagne, via un court communiqué publié sur Twitter. L’Allemand indique aussi avoir demandé à ses avocats d’engager un recours en justice contre Sharypova et Ben Rothenberg, le journaliste qui a recueilli le témoignage de son accusatrice.
La riposte d’Alexander Zverev. Pour éviter que le sujet ne “pollue” sa conférence de presse programmée vendredi dans le cadre du Media Day, à l’approche de l’US Open, l’Allemand a publié un court communiqué sur son compte Twitter. Il y répond aux nouvelles accusations formulées sur Slate.com par Olga Sharypova, ex-compagne du 4e joueur mondial qui raconte les violences physiques et psychologiques qu’il lui aurait fait subir au cours de leur relation.
Comme après la publication de la première partie de l’histoire de Sharypova, en fin d’année 2020 pour Racquet, un témoignage déjà recueilli par le journaliste américain Ben Rothenberg, Zverev contredit la version de son ancienne petite amie. “Je nie catégoriquement et sans équivoque avoir été violent avec Olya, écrit-il dans un post publié sur Twitter. Je soutiens aussi pleinement la création d’un plan contre les violences domestiques par l’ATP. Je ne ferai pas d’autres commentaires sur le sujet.”
Zverev explique néanmoins étudier les recours judiciaires pour faire valoir ses droits. “J’ai mobilisé mes avocats américains et allemands sur le sujet. Ils ont déjà obtenu une injonction préliminaire contre la source et l’auteur qui a publié ses fausses allégations. Le tribunal a suivi nos arguments et nos déclarations, les faits évoqués sont diffamatoires et faux. Les avocats ont dès lors lancé de nouvelles procédures à l’encontre de la source et de l’auteur.”
C’est la première fois que Zverev évoque des possibles suites judiciaires dans cette affaire. Sharypova a, elle, toujours clamé qu’elle ne souhaitait pas porter plainte contre l’Allemand, simplement partager son histoire pour éventuellement aider d’autres femmes victimes de violences conjugales.