WTA – Clijsters : « Je ne gagnerai peut-être pas un match »

A deux mois d’effectuer son grand retour, Kim Clijsters (36 ans) évoque l’événement dans les colonnes du Telegraph ce jeudi.

Avec les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 et l’Euro de football, le grand retour sur les courts de Kim Clijsters, certes dans une moindre mesure, constituera indubitablement l’un des événements de l’année. A deux mois du grand jour, la championne belge aujourd’hui âgée de 36 ans évoque le rendez-vous ce jeudi dans le quotidien britannique The Telegraph. L’ancienne numéro 1 mondiale y avoue notamment qu’elle a pleinement conscience que ce come-back pourrait faire pschitt. « Peut être que je ne gagnerai pas un match », reconnaît Clijster, qui promet toutefois qu’elle fera tout pour que cela ne soit pas le cas. « Mais je vais certainement faire de mon mieux. » Au même titre que celle qui est aujourd’hui maman de trois enfants (Jada, Jack et Blake Richard) et épouse de l’ancien basketteur américain Brian Lynch (passé notamment par le Paris Basket) a bien l’intention de donner le meilleur d’elle-même au niveau de l’organisation qu’implique un come-back dans le circuit professionnel lorsque l’on est mère de famille. « Je ne jouerai pas beaucoup de tournois. Les enfants ne vont pas autant voyager avec moi. Je vais devoir choisir mes tournois à bon escient pour voir ce qui fonctionne avec les enfants, l’école. »

Clijsters : « Ca peut durer trois ou quatre ans  »

Reste à voir combien de temps Clijsters sera capable de tenir ce rythme. A l’entendre, elle ne revient pas pour reprendre de nouveau sa retraite en tout cas. « Si je suis en bonne santé, je sais que ça peut durer trois ou quatre ans. » A l’issue de son grand retour, programmé cette fois à Monterrey, début mars prochain (le tournoi se déroulera du 2 au 8) – dans un premier temps, la Belge avait annoncé qu’elle serait présente à l’Open d’Australie, avant de différer la date de son come-back – la triple vainqueur de l’US Open (elle a également remporté l’Open d’Australie, Roland-Garros et Wimbledon) devrait y voir déjà plus clair. « Je vais devoir savoir combien de temps il me faudra entre les tournois, combien je peux en jouer de suite. J’ai l’expérience du passé mais cette situation est nouvelle, différente. » Le 11 octobre dernier, à Luxembourg, une autre revenante Tatiana Golovin avait renoué avec le tennis, onze ans après avoir rangé sa raquette. La Française s’était fait gifler par la modeste Slovène Kaja Juvan (6-3, 6-1).

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