Pavlyuchenkova révèle qu’elle souffrait du genou gauche depuis son troisième tour
Anastasia Pavlyuchenkova, battue samedi en finale de Roland-Garros par Barbora Krejcikova, a indiqué après sa défaite qu’elle était en délicatesse avec son genou gauche depuis trois matchs. A tel point qu’elle ne sait pas comment elle a pu battre Aryna Sabalenka au troisième tour.
Anastasia Pavlyuchenkova avait soigneusement gardé ça pour elle ces derniers jours. Mais la Russe a révélé samedi, après sa défaite en finale de Roland-Garros contre Barbora Krejcikova (6-1, 2-6, 6-4), qu’elle souffrait du genou dans ce tournoi.
La tête de série numéro 31 a même reçu un traitement médical sur le bord du terrain pendant le match. Elle a ainsi été bandée de nouveau à la jambe gauche.
“Je dois être honnête, je n’en parlais pas parce que j’étais encore dans le tournoi, a indiqué Pavlyuchenkova après la rencontre. Je ne voulais que mes adversaires le savent. Mais sur le match contre (Aryna) Sabalenka (en huitième de finale), j’étais en réalité en très mauvais état physiquement. Je ne sais même pas comment j’ai pu gagner ce match, parce que j’ai aussi été traitée, je devais bander ma jambe.”
“J’ai des soucis avec mes genoux depuis un moment, avec mon genou gauche. Ç’a engendré de grosses douleurs au genou après, parce que je compense beaucoup avec mon corps. Pendant le troisième set du match contre Sabalenka, je me suis même dit : ‘Si je gagne ce match, je vais pleurer.’ C’état terrible, je jouais tellement bien, mais mon corps me disait : ‘Je ne veux pas continuer’.”
Pavlyuchenkova : “Quand je reprenais mes appuis au service, j’avais très mal derrière ma jambe”
Pavlyuchenkova a aussi reconnu que l’enchaînement des matchs n’avait fait qu’empirer la situation, et que Krejcikova avait bien senti sa faiblesse au service pour insister dessus.
“Plus vous jouez, plus ça devient difficile pour mon corps. Quand je reprenais mes appuis au service, j’avais très mal derrière ma jambe. C’était comme si ça tirait, donc je devais le bander. Ensuite j’ai perdu ce jeu à 4-3 parce que j’étais contre le vent. J’ai ressenti qu’elle mettait la pression sur mon service. Je sentais que je devais en mettre un peu plus.”
Mais ça n’a pas suffi pour celle qui disputait sa première finale de Grand Chelem, à sa 52e apparition en Majeur. Et qui regrettera forcément de ne pas avoir pu défendre ses chances en pleine possession de ses moyens.