Sans visa, Mladenovic pourrait renoncer à l’US Open
Alors qu’elle compte participer à l’édition 2020 de l’US Open, qui sera organisée à huis clos, Kristina Mladenovic a confié au quotidien L’Equipe qu’elle ne dispose plus d’un visa pour entrer aux Etats-Unis.
Alors que Rafael Nadal pourrait renoncer et que Simona Halep a déjà confirmé qu’elle allait se concentrer sur la saison européenne, Kristina Mladenovic pourrait renoncer à l’US Open. Alors que l’habituelle troisième levée du Grand Chelem est prévue du 31 août au 13 septembre à huis clos et avec des consignes sanitaires strictes, l’incertitude se fait toujours plus grande en raison d’une pandémie de coronavirus qui reprend de la force aux Etats-Unis. Mais si « Kiki » devait renoncer à rallier New York, ce serait pour une autre raison plus… administrative.
« Je m’étais fixée de reprendre à New York. Mais il y a un paramètre très intéressant, assure l’ancienne numéro 1 mondiale en double dans un entretien accordé au quotidien L’Equipe en marge du Challenge Elite FFT organisé à Nice. Je n’ai plus mon visa Esta et on ne nous le donne pas pour l’instant. »
Mladenovic prête à se tourner vers la terre battue
Face à ce retard dans cette formalité administrative, la Française pourrait se rabattre sur la terre battue, préparatoire à Roland-Garros qui aura lieu du 21 septembre au 11 octobre prochains.
« Du coup, j’ai été obligée de m’inscrire à Palerme et Prague sur terre battue, confirme la native de Saint-Pol-sur-Mer. Et si je n’obtiens pas de visa avec ces restrictions de voyage, je me rabattrai sur la tournée sur terre. C’est très spécial. Il y a énormément d’incertitudes. »
Prenant exemple sur les conditions dans lesquelles sont organisées le Challenge Elite FFT, Kristina Mladenovic espère que le reste de la saison, qui doit reprendre le 3 août à Palerme, pourra être organisé au mieux.
« J’ai envie de croire que les gens font le maximum pour que tout se passe bien. On voit ici, quand on s’organise bien, on se dit qu’il n’y a pas de craintes, assure la Française. Après, ce sont des questions auxquelles je ne peux pas répondre. On entend des choses négatives en provenance des États-Unis. Vivons au jour le jour pour… »
L’incertitude sera sans doute le maître-mot dans le monde du sport pour encore quelques temps.