La dépression profonde de Robin Söderling en 2011

Robin Söderling a eu envie de se suicider en 2011, à tel point…qu’il ne s’en souvient même pas. Le Suédois raconte sa dépression extrême il y a neuf ans, ce qui explique bien plus qu’il n’ait jamais rejoué plutôt que sa mononucléose.

Robin Söderling s’est longuement confié à la radio suédoise Sveriges, évoquant sa dépression en 2011. Atteint alors d’une mononucléose, le vainqueur de Roland-Garros 2009 – qui n’a officiellement pris sa retraite qu’en 2015 – ne s’attarde pas sur la maladie en tant que telle, au niveau physique. Mais bien sur ses démons psychologiques. Le Suédois explique notamment avoir retrouvé dans son historique Internet « les meilleures manières de se suicider », sans se souvenir d’avoir effectué ces recherches. « Je n’ai jamais voulu mourir, néanmoins tout était mieux que cette vie en enfer », consent-il tout de même. « Quand je rentrais à l’hôtel durant l’été 2011 aux Etats-Unis, à chaque fois que je pensais au court de tennis, je commençais à paniquer. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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#Repost @sommarip1 ・・・ Robin Söderling spelade tennis varje dag i tjugofem år – när han plötsligt blev tvungen att lägga av. Varför? Det får du höra om i Sommar. När du vill i appen SR Play.

 

Une publication partagée par Robin Soderling (@rsoderling) le 5 Juil. 2020 à 12 :08 PDT

« Cette anxiété permanente me rongeait de l’intérieur »

L’ancien no 4 mondial (en novembre 2010), qui n’a finalement plus jamais rejoué après une dernière victoire à Bastad en juillet 2011, dit que « même avec un pistolet sur la tempe », il se sentait « incapable d’aller jouer, même avec toute la volonté ». « Cette anxiété permanente me rongeait de l’intérieur, je regardais le vide sans rien comprendre. Le moindre bruit me faisait paniquer. Même une lettre sur le paillasson, j’en tombais par terre. Si le téléphone sonnait, je tremblais. » Pour Söderling, tout est lié à une prédominance trop importante du tennis dans sa vie : « Je ne pouvais perdre que contre trois joueurs, sinon je me sentais mal, comme un raté. Il faut s’entraîner dur mais se détendre aussi, garder du recul afin de construire une vie à côté. » Inutile d’identifier les trois joueurs en question…

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