Karolina Pliskova : « Je n’aime pas les hommes qui se plaignent que nous recevions le même prize money »
Dans des propos relayés par The Telegraph, Karolina Pliskova s’est exprimée sur le sujet de la possible fusion entre l’ATP et la WTA, ainsi que sur une éventuelle égalité salariale qui en découlerait.
Ses déclarations sont particulièrement fortes et ne vont pas forcément plaire à tout le monde. Dans des propos rapportés par The Telegraph, l’ancienne numéro une mondiale Karolina Pliskova s’est exprimée sur l’éventuelle fusion, évoquée depuis quelques temps désormais, entre l’ATP et la WTA, mais également sur une possible égalité salariale entre hommes et femmes qui pourrait ainsi suivre.
World number three Karolina Pliskova calls men ‘super weak’ for worrying about equal pay in tennis https://t.co/mWo7aewQR9
— Telegraph Women’s Sport (@WomensSport) May 30, 2020
« Super faible de leur part de se plaindre qu’on puisse avoir le même prize money qu’eux »
Sur ce dernier point, l’actuelle troisième joueuse mondiale, favorable toutefois bel et bien à une fusion entre les deux instances du circuit professionnel, a été particulièrement claire, à savoir s’il faut obtenir cette égalité ou non : « Je ne pense pas et ce n’est pas moi qui le souhaite. Mais je n’aime pas les hommes qui se plaignent que nous recevions le même prize money. Je pense que c’est super faible de leur part de se plaindre qu’on puisse avoir le même prize money qu’eux. La seule fois où il y a égalité salariale, c’est lors des tournois du Grand Chelem. Je comprends qu’ils jouent plus longtemps, mais ce sont des hommes. Ils sont plus forts que nous. Je ne vois pas pourquoi on devrait se comparer les uns aux autres. Je n’ai pas besoin d’avoir le même prize money qu’eux, mais avoir la même chance de jouer sur le Court Central ou d’être à la télévision. Cela devrait être possible avec ces changements. »
« La fusion avec la WTA ? Il faut que ce soit positif aussi pour l’ATP »
En cas de fusion de l’ATP et de la WTA, la joueuse de 28 ans ajoute également qu’il faut qu’elle soit positive pour tout le monde, sans exception : « Il faut que ce soit positif aussi pour l’ATP. Il faut trouver un équilibre afin que ce soit un pas en avant pour les deux. Cela pourrait prendre quelques années avant de démarrer. » La Tchèque a pu, tout récemment, reprendre officiellement la compétition, dans son propre pays natal. En effet, actuellement, se déroule un tournoi exhibition de tennis à Prague en République tchèque, où elle est donc engagée, au même titre que plusieurs de ses compatriotes du circuit WTA.